De deux choses l’une: soit on prend les peintures de Philippe Bénichou pour des oeuvres de génie subliminales, assez proches d’un art brut très suggestif, soit on est amené à penser qu’un gamin de cinq ans pourrait faire mieux en s’amusant avec Microsoft Paint. En tout cas l’exposition à La Galerie vis-à-vis de la gare de Luxembourg-Ville, ne laisse pas indifférente. Evoquant à la fois Jackson Pollock par les éclaboussures de peinture et le résultat d’un workshop de peinture sur vernis pour retraités, les oeuvres de Bénichou posent au spectateur la vieille question: est-ce encore de l’art? Dans
l’univers artistique post-tout du anything goes, cela pourrait passer pour de la provocation, tant les couleurs rose-bonbon-kitsch de certaines compositions semblent loin de toute initiative sérieuse de réalisation. Mais qui lit les titres des tableaux pourrait aussi bien découvrir que sous les couches de peinture désordonnées se cachent des formes bien plus signifiantes. Ainsi par exemple „What have they done to my boy?“, pourrait aussi bien montrer un corps d’enfant mutilé qu’un barbouillis rose-brun sans signification profonde. Au spectateur de décider et de (re-)construire l’oeuvre par son regard ou de laisser
tomber.
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