Dans un communiqué de presse récent, la multinationale Dow Chemical exprimait ses regrets pour les milliers de victimes de la catastrophe de 1984 à Bhopal. Malheureusement la société serait dans l’impossibilité d’en assumer la responsabilité juridique. Cela coûterait trop cher et créerait un précédent dangereux: „Notre première responsabilité est celle envers nos actionnaires“. En fait ce communiqué cynique, tout comme le site web auquel il renvoyait, étaient des pastiches. Dow n’a pas trouvé cela drôle et a fait fermer le site en question en se référant aux lois sur la propriété intellectuelle. En vain, car le site a été réouvert en d’autres endroits comme www.dowethics.com et a même donné lieu à une version plus virulente: www.mad-dow-disease.com. Derrière cette opération, la société – commerciale ou secrète? – RTMark, spécialisée en actions subversives telles le faux „vrai“ site du candidat Bush.
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