RK) – Rénover la gauche, voilà la grande affaire du moment. Rénover dans le sens de faire revenir des valeurs vaguement progressistes au beurre du capitalisme et du marché tout-puissant. C’est le moment où se rappelle à nous l’un des véritables rénovateurs de la gauche. Le 24 septembre, André Gorz s’est donné la mort à l’âge de 84 ans, en compagnie de sa femme Dorine. Le Nouvel Observateur, dont il a été un des fondateurs, lui dédie un dossier mis en ligne sous http://bibliobs.nouvelobs.com/andre-gorz. La démarche de Gorz a été celle d’un examen critique de l’héritage marxiste, tout comme y appellent aujourd’hui les « centristes » au sein de la gauche. Mais au contraire de ceux-ci, il a persisté dans une critique radicale du système capitaliste, notamment des mécanismes d’aliénation. Après avoir publié – en 1980(!) – ses « Adieux au prolétariat », il s’est consacré à l’étude des problématiques écologiques et de la révolution informationnelle. Une oeuvre à redécouvrir.
Jeb Loy Nichols: Heimkehrer einer Herbstreise
Man kann sich glücklich schätzen, wenn man in seinem Leben einen musikalischen Begleiter wie Jeb Loy Nichols hat. „Fellow Travellers“ – so hieß passenderweise um 1990 auch die erste „richtige“ Band des Musikers, der da längst schon Kolleg*innen wie die Rapperin Neneh Cherry („Raw Like Sushi“), Ari Up von „The Slits“ und den Dub-Produzenten...

