A l’instar des paysans boliviens mâcheurs de feuilles de coca, les forçats du travail que sont les woxxies ne peuvent réaliser ce tour de force hebdomadaire qu’est la parution de ce journal sans… café. Cela compte particulièrement pour nos deux brebis galeuses, fumeuses convaincues mais condamnées à se goudronner les poumons en humant le crachat des pots d’échappement sur l’avenue de la Liberté. Et comme ces températures hivernales ne leur laissent guère le choix entre la pneumonie et le cancer, elles se voient donc obligées de combler leur état de manque avec quelques rations de caféine. L’affaire se corse encore plus qu’un espresso lorsque la machine à café, faute d’entretien, se met en tête de faire grève. Tel un Lénine des temps modernes, notre gauchiste attitré de retour dans un train blindé (de voyageurs) d’un week-end révolutionnaire en France, prend les choses en main en se demandant « Que faire ? ». Avant de constater, cinq minutes plus tard : « Je ne sais pas ». Le communisme sera achevé lorsque les cuisinières dirigeront les affaires d’Etat et les journalistes sauront réparer une machine à café.
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