Les membres de l’Allianz vun Humanisten, Atheisten an Agnostiker (AHA) devraient remercier dieu de leur avoir envoyé le nouvel archevêque Jean-Claude Hollerich. Il est vrai que le nouveau monseigneur, qui ne veut pas être appelé de la sorte, est adepte de Facebook et détonne par rapport à son prédécesseur. A peine installé, le nouveau chef de l’église catholique luxembourgeoise a rendu visite à la communauté juive, puis à la communauté musulmane. Mais il fait un pas de plus dans l’oecuménisme : lundi prochain, il s’entretiendra avec l’AHA pour discuter de la séparation de l’église et de l’Etat ainsi que des cours d’instruction religieuse dans les établissements publics. Dans ce sens, il se montre bien plus ouvert que le ministre des cultes François Biltgen (CSV), qui n’a toujours pas répondu à la demande d’entrevue d’AHA qui date du 24 juin. Mieux, les membres d’AHA et l’archevêque tiendront une conférence de presse commune à l’issue de l’entrevue. En nommant cet outsider qui enseignait jusque-là dans une université au Japon, le Vatican a joué subtilement. Prenant en compte la sécularisation du Luxembourg, y compris d’une grande partie de ses catholiques, le Saint-Siège a compris qu’un esprit d’ouverture pourrait contribuer à stopper la crise de foi. Et qui de mieux qu’un dialecticien jésuite comme Hollerich pour réaliser cette mission ?
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