Alors que la semaine dernière, le géant de l’acier faisait continuellement la une des médias, que ce soit à cause de la manifestation des sidérurgistes lorrains, l’assemblée générale des actionnaires ou encore le réveil des conservateurs en ce qui concerne le traitement des usines luxembourgeoises, les vagues ne sont pas prêtes de s’aplatir. D’abord parce que Michel Wurth, le responsable des produits plats d’Arcelormittal et un des derniers Luxembourgeois visibles dans les hautes sphères de la multinationale, a cru bon de provoquer une fois de plus, en déclarant sur RTL qu’à son avis « un sujet aussi sérieux » que le futur de l’industrie sidérurgique luxembourgeoise ne devrait pas être discuté à la Chambre – ce qui a fait grincer des dents les Verts, qui lui opposent un communiqué dans lequel ils demandent justement le contraire. Il est tout de même étonnant qu’une discussion sur ce sujet n’aille pas de soi. Autre communiqué, jubilatoire cette fois-ci, du CSV qui se réjouit que lors de l’heure de questions au gouvernement ce mardi, le ministre Marco Schanck ait promis de récupérér les droits d’émission sur le site de Schifflange, si celui-ci n’est pas remis en marche en 2012. Le hic est pourtant que si le haut-fourneau électrique de Schifflange n’est pas remis en marche au courant de cette année, il sera de toute façon bon pour la casse.
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