(lc) – Les conservateurs
étaient vraiment les premiers à partir dans la bataille électorale. Ils
étaient même – si l’on veut – avant-gardistes, vu que le discours qu’a
prononcé Juncker l’avant-dernier mercredi au Parlement peut parfaitement
être considéré comme discours électoral et n’avait plus grand-chose à
voir avec l’affaire du Srel elle-même. Pourtant, depuis le coup d’éclat à
la Chambre des députés, on n’a pas entendu grand chose de nouveau du
parti dominant. Si ce n’est la déclaration tonitruante de Juncker le
jour après à Hesperange, où, dans un discours où l’on aurait pu croire
qu’il était possédé par l’âme de feu Franz Josef Strauss remonté des
enfers un court instant, il s’est déclaré candidat. Depuis, le parti
s’est totalement effacé derrière son líder maximo, à tel point que même
les interventions dans la presse de membres du CSV – Laurent Zeimet sur
RTL par exemple – se sont bornées à redire qu’ils resteraient tous avec
le premier ministre. Pas sûr qu’après le « Wahlkonvent » organisé le 27
juillet, on en sache vraiment plus, étant donné que le CSV ne semble
délibérément plus miser sur des contenus.
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