THÉÂTRE: La totale, quoi!

Même si le projet du TNL d’organiser un festival de théâtre dans la Grande-Région sent un peu trop le cerf bleu, le menu du projet « Total Théâtre » en lui-même est consistant et non dépourvu d’une pointe d’humour.

Prendre le cerf par les cornes: un vrai travail d’homme
(photo: www.totaltheater.eu)

L’idée n’est pas vraiment originale et semble avoir été développée sur mesure pour satisfaire aux critères de l’année culturelle. Un festival, cinq théâtres, cinq villes – Luxembourg, Thionville, Sarrebruck, Trèves et Liège – ainsi que cinq nouvelles créations, c’est très symétrique et spectaculaire. Pourtant Frank Hoffmann, le cerveau du TNL et aussi celui du festival, avait vu plus grand. mehr lesen / lire plus

KULTURFABRIK: Leçons apprises

La Kulturfabrik – longtemps l’éternel enfant terrible du paysage culturel – renaît de ses cendres, grâce à 2007 et une programmation plus portée sur la création.

La Kulturfabrik n’est pas morte. Et mieux encore, elle ne mourra pas de si tôt. „Nous ne sommes plus forcés de survivre. Nous vivons, même si ce n’est pas sur un grand pied“, confirme son directeur Serge Basso. Et d’ajouter qu’il peut enfin verser des salaires dignes à son personnel tout en disposant d’une plus grande marge de manoeuvre dans la programmation. Pour la saison à venir – c’est-à-dire le prochain trimestre – celles et ceux qui iront voir ce qui se passe dans les anciens abattoirs d’Esch pourront y faire une chose avant tout: découvrir. mehr lesen / lire plus

JAZZ: Politique et libre

Jamaaladeen Tacuma possède – outre un nom mal prononcable – beaucoup d’atouts: il a côtoyé l’inventeur du free-jazz et il combine son style unique de bassiste électrique à son engagement politique.

Jamaaladeen Tacuma est une légende dans son genre et c’est assez rare que des gens comme lui trouvent leur chemin vers notre petit duché. Une autre particularité est que, pour une fois, un „grand“ du monde de la musique ou des arts en général n’a pas été engagé par le cerf bleu. Tout au contraire: il ne va même pas faire l’honneur à la capitale mais jouera dans un village situé au nord-ouest du pays, Redange. mehr lesen / lire plus

INSTALLATION VIDEO: L’éternel féminin

En entrant par la porte arrière de la galerie Nosbaum&Reding, vous croyez d’abord vous être trompés d’adresse. Même si la gentille secrétaire vous y a guidés tout à l’heure – tout en mentionnant que le lieu était surveillé en permanence par une caméra vidéo, ce qui lui donnait un petit air omni-scient – vous vous croyez d’abord dans une de ces expositions faite par des lycéens pour des lycéens. Collages et brouillons sur les murs. Des yeux, des seins et des insectes copiés-collés à partir de magazines divers juxtaposés à des dessins pas ou mal terminés. Tout cela a l’air d’un projet. mehr lesen / lire plus

CINEMATHEQUE: Alien etc.

Das Sommerloch befällt nicht nur die lokale Presse – unsere Kinos laufen auch momentan über von irrelevanten Schmachtfilmen die man nicht einmal seiner Großmutter unter den Weinachtsbaum legen würde. Deshalb empfehlen wir diese Woche die Cinémathèque, die mit vielen Klassikern wie „Alien“ oder „Lost in Translation“ und den „Baker Boys“ aufwartet und dem normalen Kinogänger was Gutes tut.

In der Cinémathèque mehr lesen / lire plus

FRANK OZ: Death at a Funeral

Wem bei „Four Weddings and a Funeral“ das Geturtel zwischen Julia Roberts und Hugh Grant auf den Keks ging, der kann bei „Death at a Funeral“ seine Revanche nehmen. Der Film ist eine pechschwarze, typisch englische Komödie in der makabrer Humor und Gags stilsicher aufeinander abgestimmt sind. Garantiert ohne Romanze.

Im Utopia mehr lesen / lire plus

PAUL ANDREW WILLIAMS: London to Brighton

Auch wenn der Film soziale Brennpunkte zum Gegenstand hat, bleibt er vor allem seicht und fährt sogar am Thema vorbei. Das Angeprangerte wird durch voyeuristische Einlagen verklärt und den SchauspielerInnen gelingt es zu keinem Moment glaubhaft zu überzeugen. Eine ungesunde Mischung aus Guy Richie-Komödien und Sozialdramen à la Ken Loach.

Im Utopia mehr lesen / lire plus

HISTOIRE: „Attaquer davantage“

L’histoire luxembourgeoise est particulièrement jeune – du point de vue scientifique. Sonja Kmec, de l’université de Luxembourg explique pourquoi certaines vérités peinent à être vues.

Détecte des manquements dans notre façon de voir l’histoire: Sonja Kmec.
(photo:uni.lu)

woxx: De quelle façon t’es-tu investie dans le projet „Histoire, mémoire et identités“ de l’université du Luxembourg?

Sonia Kmec: En fait, il s’agit d’un projet déjà accompli. Nous avons commencé il y trois ans, au moment où j’étais encore en train de terminer mon doctorat qui traitait de l’histoire des femmes au 17e siècle. On m’a demandé ensuite de rejoindre l’équipe autour du professeur Margue. mehr lesen / lire plus

EXPOSITION: Le passé est le futur du présent

Le design rencontre la science-fiction. De cette rencontre sont nées les visions les plus incongrues du futur qui devait s’introduire dans le présent. „Tomorrow Now“, la nouvelle expo au Mudam, essaie d’élucider ce mariage pas commes les autres.

Maison du futur ou archaisme utopique?
(photo: Mudam)

Les visions du futur ont toujours fasciné l’humanité. Dès le 17e siècle, des savants se mettaient à concevoir des hommes-machines. Et les visions d’un Michel-Ange sont toujours d’actualité. Mais que se cache-t-il derrière ce désir de vouloir se projeter vers un futur fantastique? Une simple fuite devant un présent entrevu comme morne, lourd et sans couleurs? mehr lesen / lire plus

JEAN-BERNARD METAIS: Onde éternelle

Faire entrer l’art dans l’espace public est toujours une chose d‚licate. Le lieu est-il approprié? L’oeuvre ne détruit-elle pas le contexte? Résis-
tera-t-elle aux intempéries? Devant autant de questions d’ordre artistique et pratique, la ville de Luxembourg a choisi une solution … son image: l’on fait venir de l’extérieur un artiste confirmé contre lequel s’offenser reviendrait … admettre qu’on est inculte. Cela dit, inviter un Jean-Bernard Métais … investir son espace urbain n’est pas la plus mauvaise des solutions. Depuis les années 80, cet artiste s’est fait un nom en transformant des places urbaines souvent anodines en des oeuvres d’art. Sans jamais dépasser les frontières du mauvais goût, Métais est soucieux de garder l’harmonie des espaces qu’il investit. mehr lesen / lire plus

DOKUMENTARFILM: Wasserwirtschaft

Die luxemburgische Samsa-Film beteiligt sich an einem österreichischen Dokumentarfilm.

Von Fischern zu Kamelzüchtern: Die Menschen am Aralsee leben jetzt in der Wüste.
(Fotos: www.ueberwasser.at)

Einsam geht ein älterer Herr mit traditionneller kasachischer Kopfbedeckung an verrosteten Schiffen vorbei. Seine Kleidung ist gepflegt, an seinem Gehstock befindet sich ein silberner Knauf. Auf der Brücke seines alten Schiffes stehend, imitiert er den Klang der Gischt, die an die Schifflsflanken spritzt, und die Schreie der Möwen. Er erzählt vom Pelikan, der den Fischern früher den Fang strittig gemacht hat. Dann schaut er wieder vom Schiff herunter: Dort tummeln sich ein paar Kamele im Wüstensand. Eine schier endlose Mondlandschaft tut sich auf, in deren Dünen alte, verrostete Kähne stehen, als hätte eine unsichtbare Hand sie dort verstreut. mehr lesen / lire plus

JULIAN SCHNABEL: Le scaphandre et le papillon

Que faire si, d’une minute à l’autre, vous ne savez ni bouger, ni parler? Le film que Julien Schnabel a tiré de ce sujet est sans pathos et sans moralité. La perspective du malade est rendue de façon crédible. Restent quelques longueurs vers la fin, mais sachant l’extrême difficulté de traiter ce thème, on pardonne vite au réalisateur qui a su créer une des oeuvres les plus attachantes sur la maladie.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

CDPOP: Deux fois solo

Que deux musiciens s’allient pour produire ensemble leurs albums solo n’a rien d’exceptionnel. Mais, s’ils publient leurs disques ensemble sous un nom commun et se partagent un double-album, semble assez inédit. C’est pourtant le cas avec „The Sweet and Sour Symphony Sounds“. D’une part on trouve lo-fi, derrière lequel se cache Olivier Treinen, le chanteur du groupe luxembourgeois Metro – qui explore les territoires au-délà des sentiers battus par son groupe, allant de la chanson pop aux expérimentations electro. Pour cela il s’est cherché des collaborateurs dans les salles de répétition de la Kufa eschoise: cela donne 13 chansons sur lesquelles on peut entendre des musiciens de groupes aussi divers qu’Eternal Tango, Miaow Miaow ou encore Hal Flavin. mehr lesen / lire plus

MUSIK: Punk in D.C.

Rar sind Bücher über neuere Musikströmungen, die frei von Musikjournalistenjargon sowie Über- und Verdrehungen sind. „Dance of Days“ ist ein solcher Fall. Mark Jenkins und Mark Andersen sind beide aktive Mitglieder der Punkszene in Washington D.C. – und das seit den Anfangstagen Ende der 70er Jahre. Ihre Chronik über berühmte und weniger bekannte Bands und Künstler vermischt Beobachtungen zum politischen Alltag in den USA mit der Zusammenarbeit zwischen linken Aktivisten und Musikern, etwa mit dem inzwischen fast mythischen „Dischord“-Label. Das Engagement der Friedensbewegung spiegelt sich in den Texten und der Musik von Fugazi und anderen Bands. Nebenbei gibt das Buch Aufschluss über das Funktionieren einer Szene von innen her, mit all ihren Veränderungen, Tiefschlägen und auch Erfolgen. mehr lesen / lire plus

LEGISLATIVES: France Inc.

Après l’irrésistible ascension de Nicolas Sarkozy au sommet de l’Etat, les législatives sont le prochain champ de bataille politique où tout pourra changer encore. Du moins en théorie.

Il faut laisser à Nicolas Sarkozy au moins cela: il a tout prévu. La France d’après le 6 mai 2007 est un pays entre les mains d’un pouvoir technocratique et centralisé. En agissant comme un Kasparov de la politique, Sarkozy a mis la majorité de ses concurrent-e-s échec et mat. Il a humilié – encore – les socialistes en nommant Bernard Kouchner aux affaires étrangères. Une leçon amère de plus pour un parti socialiste qui, à force de prendre des coups en pleine figure, devrait enfin s’interroger sur ses vraies positions et les clarifier ou bien abandonner la tâche. mehr lesen / lire plus

THEATRE: Formation(s) théâtrales

La semaine prochaine, la compagnie Jucam présentera sa „Procession du nombril du monde“.
Vue sur les méthodes peu orthodoxes de cette compagnie.

Hommes grimaçant devant public habitué: la formation continue en théâtre selon la compagnie Jucam. (photo: Gilles Rod)

Les personnes présentes dans la cuisine n’ont pas l’air d’appartenir au Luxembourg qui se lève tôt. Il est 9h30 du matin et Fränz Hausemer, une des têtes derrière Jucam tourne autour de son muesli au yaourt. La maison dans laquelle on se trouve est bien connue par celles et ceux qui s’intéressent un peu à la vie culturelle locale, pour avoir hébergé en 2004 les journées d’art „Hoferlin 42“ – qui ont été le coup d’envoi pour le collectif LX5 et pour beaucoup d’autres la preuve sur l’exemple que la création était encore vivante dans leur pays. mehr lesen / lire plus

ROCK: Eine Runde mit Sissy

Vor einer Band, die sich weiterentwickelt und nicht scheut alte Konzepte über Bord zu werfen, sollte man eigentlich den Hut ziehen. Die Evolution von Eternal Tango ist beachtlich: Als melodiöse Hardcore-Band unter vielen haben sie angefangen, heute sind sie mit ihrem Emo-Fashion-Style-Rock eine der meistgebuchtesten Bands des Landes. Mit First Round at the Sissy Café erscheint ihr langersehntes neues Album. Was die Verpackung angeht, haben Eternal Tango weder Mühe noch Kosten gescheut – ein schönes Digipack und ein großzügiges Booklet erwecken den Schein von äußerster Professionnalität. Letztere fehlt aber irgendwie wenn es um den Inhalt der CD geht: Der Sound ist meistens zu glatt und bietet den Ausbrüchen in den Songs kaum Luft zum Atmen. mehr lesen / lire plus

AFTER/BEFORE: Rien de nouveau

Parfois on peut se demander de fa‡on toute … fait l‚gitime si les cours d’histoire de l’art ne devraient pas ˆtre renforc‚s et rendus obligatoires. Au moins cela nous ‚viterait des faux-pas comme After/Before, l’exposition visible en ce moment … l’Abbaye de Neum?nster. Rien de ce qu’on y voit ne d‚passe vraiment le cadre d’un art bourgeois pratiqu‚ dans les heures libres de la journ‚e. Des lignes colori‚es avec des points? En veux-tu, en voil…. Cela existe depuis des d‚cennies. Ni les sculptures, ni l’installation vid‚o – qui montre un morphing anodin d’un yin et yang en smiley – n’innovent ni sur la forme, ni sur le fond. mehr lesen / lire plus

MUSIKMESSE POP UP: Der Geschmack luxemburgischer Musik

Seit fünf Jahren ist Luxemburg auf der alternativen Musikmesse Pop Up in Leipzig vertreten. Dieses Jahr als „Projet Bureau Export de la Musique Luxembourgeoise“.

Keine schwarze Messe, dafür aber eine alternative:
Die Pop Up in Leipzig versammelt schon seit sechs Jahren den Indie- Musikbetrieb. (Foto: popup.de)

Auf den Plakaten, die die Außenwände der Leipziger Kulturfabrik zieren, reihen sich die Namen der Aussteller über viele Zeilen. Wer sich die Zeit nimmt und über scharfe Augen verfügt, kann in mikroskopisch kleiner Schrift auch einen Stand mit dem seltsamen Namen „Projet Bureau d’Export de …“ identifizieren. Möglicherweise war dieser Titel den Organisatoren etwas zu lang und ihnen entging sein tieferer Sinn. mehr lesen / lire plus

RICHARD FLEISCHER: Soylent Green

Eigentlich ist der Film ein Klassiker geworden und – wahrscheinlich unbeabsichtigt – aktueller denn je. Was passiert wenn man Grundbedürfnisse wie Nahrung in die Hand riesiger Konzerne gibt? Von der Antwort die Soylent Green bietet und letztendlich auch ist, sind wir hoffentlich noch lange entfernt.

Am Montag in der Cinémathèque. mehr lesen / lire plus