EMIR KUSTURICA: Le temps des gitans

Loin des clichés romantiques, le film de Kusturica est une peinture assez crue de la réalité qu’endurent les gitans. Pourtant, le génie du metteur en scène perce déjà: en introduisant des scènes décapantes pleines de magie et d’humour, il évite de tomber dans le manichéisme ou dans les jugements moraux.

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NICOLE GARCIA: Selon Charlie

Les hommes sont des êtres sensibles et complexes. Nicole Garcia a réussi à capter cette évidence durant deux heures qui ne sont jamais trop longues. Les notes d’humour dosées à la perfection dans des destins sérieux comme la vie, donnent à ce film une profondeur humaine d’une grande sincérité. Quant à l’interprétation, vu l’affiche, il eût été difficile d’imaginer qu’elle puisse décevoir.
Au contraire!

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FLORENCE MONCORGE-GABIN: Le passager de l’été

Le premier long métrage de Florence Moncorgé- Gabin, développé comme un roman, est une histoire simple, classique où les personnages ne disent rien d’eux mais où tout est entre les lignes. L’espace d’un été, ils vont vivre un tournant dans leur vie monotone. C’est un film doux et lent, qui bénéficie d’un bon casting – ainsi Catherine Frot est excellente dans son rôle d’une femme forte et austère.

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STEPHAN ELLIOTT: Priscilla, Queen of the Desert

Drag queens from down under: Ce road movie délirant permet de découvrir l’outback australien et l’acteur Hugo Weaving qui a fait carrière depuis dans la trilogie Matrix. Autre surprise: Terence Stamp dans le rôle inattendu d’un travesti vieillissant qu’il interprète avec un mélange hallucinant de dérision et de dignité.

A la Cinémathèque le 18 août. mehr lesen / lire plus

RICHARD GLATZER: Echo Park L.A.

Mit überzeugenden Darstellern thematisiert Richard Glatzer Generations- und Traditionskonflikte der lateinamerikanischen Gemeinschaft in Los Angeles. „Quinceañera“, der 15. Geburtstag, wird dabei zum Wendepunkt in einer Welt, die gespalten ist in Limos und Madonnen, den ersten sexuellen Erfahrungen und den Erwartungen der Eltern. Insgesamt ein sehenswerter Sozialfilm, wobei präzise Milieuschilderungen verhindern, dass der Film ins Melodrama umkippt.

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ALEJANDRO AGRESTIS: The Lake House

Es hätte eine nette kleine Romanze für verregnete Sommertage werden können. Regisseur Alejandro Agrestis Inszenierung sowie Sandra Bullocks und Keanu Reeves Zusammenspiel sorgen durchaus dafür, dass man sich von dieser Liebesgeschichte bezaubern lässt. Doch die Story um zwei Liebende in versetzten Zeitwelten strapaziert die Gesetze der Logik dermaßen, dass sich selbst hartgesottenen Herz-Schmerz-Fans die Haare sträuben. mehr lesen / lire plus

GAVIN HOOD: Tsotsi

Der Regisseur Gavin Hood illustriert die Armut und den rauen Alltag Südafrikas, ohne belehrend oder sentimental zu wirken. Auch die Vorlage, der 1980 erschienene Roman von Athol Fugar, inszeniert keine unrealistische Wandlung der Hauptfigur vom rücksichtslosen Gangster zum pazifistisch gesinnten Wohltäter. Buch und Film zeigen vielmehr, wie eine einzige Begebenheit individuelle Schicksale grundlegend ändern kann.

In der Cinémathèque. mehr lesen / lire plus

KARL ZERO: Dans la peau de Jacques Chirac

On le savait déjà: Chirac est un opportuniste, un délinquant politique, un populiste et un charmeur. L’idée est originale: Didier Gustin commente, imitant la voix de l’intéressé, des images d’archives qui remontent jusqu’à 1967. Il n’est pas sûr que Karl Zéro, qui roule pour le PS, atteigne avec ce film le but recherché. Le Chirac qu’il présente, avec tous ses défauts, devient de plus en plus attachant et fait des spectateurs des complices. En fin de compte, Zéro arrive à nous divertir, et c’est d’ailleurs ce qu’il fait de mieux. Mais qu’il laisse la satire politique à d’autres. mehr lesen / lire plus

JEAN-MARC VALLEE: C.R.A.Z.Y.

Fumer n’est pas encore un crime dans le nouveau film de Jean-Marc Vallée. Cela, parce que le film joue dans les années 60, 70 et 80. Le jeune Zac s’oppose aux attentes traditionnelles de ses parents et doit trouver sa place par rapport à ses frères aînés. D’une manière dramatique et drôle le film met en scène l’adolescence et la recherche de soi. mehr lesen / lire plus

OLIVIER VAN HOOFSTADT: Dikkenek

Entre le parler bruxellois, un humour provocateur et un sens de l’autodérision qui fait souvent défaut au grand-frère francophone, Olivier van Hofstadt nous livre une comédie bien déjantée. Les personnages sont tous fous. A leur manière. Avec Dikkenek, le cinéma belge donne une nouvelle preuve de sa vivacité. Le hic, c’est qu’après l’avoir vu, vous ne mangerez plus jamais de fricadelles.

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NEIL JORDAN: Breakfast on Pluto

„Wie überlebt jemand eine aggressive Welt einfach dadurch, dass er er selbst bleibt?“ Eine Frage, der Regisseur Neil Jordan in seinem Film über Transvestitismus und Terrorismus im Irland der frühen 60er nachgehen wollte. Leider bleiben sich die meisten der gezeigten Charaktere nicht im Mindesten treu – und wenn etwa aus dem brutalen Polizisten plötzlich ein Samariter für Transen wird, ist der Bogen endgültig überspannt. Ein Klischee jagt das andere: Ein ärgerlicher Film, der – zumal zu dieser Thematik – schlichtweg überflüssig ist.

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PIERRE MARTIN-LAVAL: Essaye-moi

Ce film de Pierre François Martin-Laval pourrait bien être joué pour Noël. Il s’agit d’une comédie burlesque, qui mélange le kitsch, le fantastique avec comme thème principal la recherche noble du grand bonheur. Un film comme un conte, l’air innocent, enfants admis – son humour reste à la limite du supportable. mehr lesen / lire plus

NIALL JOHNSON: Keeping Mum

Manchmal bricht er ein bisschen durch, der Mister Bean. Ansonsten spielt Rowan Atkinson hier einen ziemlich tollpatschigen aber lieben und frommen anglikanischen Pastor ohne jede Boshaftigkeit. Umso verrückter und nerviger sind dessen Familie und Pfarrkinder. Eine Komödie mit englischem Humor, flott inszeniert und anspruchslos. mehr lesen / lire plus

CHRISTIAN VINCENT: Quatre étoiles

A peu près le même classement aurait mérité la nouvelle comédie de Christian Vincent: avec une vitesse enflammée et une bonne dose d’humeur l’histoire commence avec le lit de mort de la grand-mère, son testament et une jeune héritière, qui embarque à Nice dans le fameux Hotel Carlton pour tomber amoureux d’un gangster coléreux … En convaincant surtout par des caractères, ce film garantit de l’amusement – seul la fin est un peu maladroit. mehr lesen / lire plus

LISA AZUELOS: Comme t’y es belle

Cette comédie légère sur les vies de quatre femmes sérafades à Paris ne réinvente certainement pas le cinéma. Mais vous sortirez de la salle avec l’impression d’avoir passé les 85 minutes dans le salon de beauté d’Isa, tellement l’atmosphère est contagieuse. A consommer sans modération, de préférence accompagné de votre meilleure amie! mehr lesen / lire plus

ISABEL COIXET: The Secret Life of Words

Ein sehr intensiver und einfühlsamer Film über eine traumatisierte junge Frau die auf einer von kauzigen Einzelgängern bewohnten Bohrinsel, ihr Leid mitteilen kann und so aus ihrer Einsamkeit ausbricht. Zum Schluss wird der Film dann doch etwas sentimental und die weitere Überwindung ihres Traumas bleibt ungeklärt. mehr lesen / lire plus

MICHEL HAZANAVICIUS: OSS 117, le Caire nid d’espions

Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, répond par un « merci ! » satisfait lorsqu’on lui reproche d’être « très français ». Raciste, colonialiste, macho et coureur, cet inculte est malgré lui un agent fétiche du président René Coty. Michel Hazanavicius signe avec « OSS 117 » une comédie hilarante, fidèle à l’humour décalé auquel « Les Nuls », dont il signait les textes, nous avaient habitué. Quant à Jean Dujardin, il est à l’image de la réalisation : impeccable. mehr lesen / lire plus

MICHAEL GLAWOGGER: Working Man’s Death

Die Kohle für’s eigene Überleben aus einer stillgelegten Grube scharren, unter Lebensgefahr die Stahlkolosse ausgemusterter Öltanker zerschneiden. Nüchtern, genau beobachtend, stellt «Working Man’s Death« die Arbeitswelt jener Menschen dar, die aus dem Verwertungsprozess ausgespien worden sind – oder in Regionen leben, die an diesem Prozess nie wirklich teilhaben konnten. Schwerstarbeit erscheine ihm oft als die einzig wirkliche Arbeit, meint der Regisseur; im Widerspruch dazu erzählen die eindrucksvollen Bilder von der Arbeit in der kapitalistischen Industriegesellschaft an sich, deren Barbarei hier besonders deutlich wird. mehr lesen / lire plus