Le film « Death by Design » montre la face cachée de l’industrie informatique qui nous fournit en smartphones, tablettes et ordinateurs toujours plus beaux.
« Vous n’allez plus regarder votre iPhone de la même façon après avoir vu ce documentaire bien construit de Sue Williams. » C’est en ces termes que le « Seattle Times » a recommandé le film « Death by Design », qui sera montré lundi prochain 5 mars à 20h30 à la Cinémathèque, une soirée co-organisée avec Etika et Attac. Le sujet : la face sombre de l’industrie informatique.
Sous-titré « The Dirty Secret of our Digital Addiction », le film s’adresse aux consommatrices et consommateurs qui affectionnent leurs smartphones, tablettes ou ordinateurs portables… et qui seront plusieurs milliards d’ici 2020. Pour elles et eux, « sans cesse, un flot de nouveaux appareils inonde le marché, apportant la promesse d’une connectivité encore plus performante, d’un divertissement ininterrompu et d’information instantanée », comme il est rappelé dans l’invitation d’Etika.
Pollution et obsolescence
Le film dévoile la face sombre de cette révolution, qui est cachée à la plupart des consommateurs, grâce à l’enquête de la réalisatrice Sue Williams. « Des usines chinoises, qui gardent leurs secrets à double tour, à un quartier ravagé de New York, en passant par les couloirs high-tech de la Silicon Valley, le film retrace la dégradation de l’environnement ainsi que la tragédie des catastrophes sanitaires, et démontre qu’entre consumérisme et développement durable, la situation risque bientôt de basculer. »
La projection sera suivie d’une discussion avec Marcel Barros, formateur en énergies renouvelables chez Energie Agence Luxembourg et amateur confirmé en recyclage comme en upcycling d’appareils électriques et électroniques. Barros expliquera notamment pourquoi l’obsolescence programmée des fabricants d’appareils électroniques n’est pas une fatalité et comment nous pouvons dépasser celle-ci.