Les déclassés du néolibéralisme forment la base sociale de l’extrême droite ; si seulement la gauche leur offrait une vraie perspective, la montée du populisme de droite pourrait être stoppée. C’est à cette lecture du phénomène des victoires d’extrême droite, très répandue au sein même de la gauche, que s’attaque le sociologue français Éric Fassin. Ainsi, il démonte, chiffres à l’appui, l’hypothèse selon laquelle les classes populaires auraient propulsé Trump au pouvoir aux États-Unis. Et s’attaque à une autre lecture largement acceptée de la montée en puissance des populistes de droite : celle du clivage entre néolibéralisme et populisme. Au contraire, Fassin avance l’idée que le populisme ne représenterait, d’une certaine manière, que le revers de la médaille néolibérale. Loin d’être une bataille économique, la bataille livrée par les populistes de droite serait bel et bien d’ordre culturel. L’auteur en déduit que la gauche, plutôt que de tenter d’adopter un populisme de gauche, devrait « résister aux sirènes du populisme ». Paru aux éditions Textuel.
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