L’association d’aide aux migrant-e-s a eu une année difficile : des demandeurs-euses de protection internationale refoulé-e-s aux guichets, des transferts Dublin douteux et la situation difficile des Afghan-e-s. De surcroît, elle s’est fait attaquer par la droite populiste.
Le début de l’été, c’est la saison des assemblées générales et des rapports annuels. Et l’association Passerell n’y échappe évidemment pas. Dans la lettre d’accompagnement, la coordinatrice Cassie Adélaïde rappelle que la Cour européenne des droits de l’homme vient de reconnaître récemment le rôle des organisations non gouvernementales comme « chiens de garde ». Et de donner quelques exemples de ce que le personnel de Passerell voit passer quotidiennement dans ses locaux : des personnes en dépression sévère à cause de leur incapacité à faire venir leurs familles, des femmes victimes de viol refoulées parce que l’administration ne les juge pas crédibles ou encore des demandeurs-euses d’asile homosexuel-le-s qui craignent le transfert en Pologne. mehr lesen / lire plus