Le 10 janvier, le Conseil de gouvernement a approuvé un projet de loi visant à renforcer les droits fondamentaux des femmes et à lutter contre les pratiques contraires à la dignité humaine. Il prévoit ainsi l’abolition du délai de réflexion obligatoire pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG), fixé jusqu’à présent à trois jours. Cette mesure, qui avait été également préconisée, entre autres, par la Commission consultative des droits de l’homme (woxx 1818), « vise à respecter les choix des femmes, réduire le stress émotionnel et renforcer leur autonomie », explique le gouvernement. Seront aussi interdits la pratique des examens de virginité ainsi que l’établissement ou la délivrance de certificats de virginité, de même que l’hyménoplastie (opération visant à reconstituer l’hymen) et l’incitation à cette pratique. « Ces pratiques, contraires à la dignité et à l’autonomie des femmes, n’ont pas leur place dans une société qui aspire à l’égalité et au respect des droits fondamentaux. Avec ce projet de loi, nous affirmons notre engagement à protéger l’intégrité des femmes et à leur garantir la liberté de décider pour elles-mêmes », a déclaré la ministre de la Santé, Martine Deprez. La ministre de la Justice, Elisabeth Margue, a par ailleurs prévenu que des circonstances aggravantes s’appliqueront « pour les cas lors desquels les victimes sont mineures ou lorsque des membres de la famille portent une responsabilité ».
IVG : suppression du délai de réflexion
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