S’il devait encore subsister le moindre espoir d’une reprise des activités de galvanisation de l’usine Liberty Steel à Dudelange, il semble désormais enterré. Définitivement. Dans un court communiqué, le gouvernement a annoncé, ce 23 juillet, avoir soumis une offre d’acquisition du site auprès du curateur nommé après la faillite de l’entreprise, en novembre 2024. « Après presque trois années d’inactivité, le site pourra être réaménagé de façon à maximiser l’usage des surfaces disponibles et lui donner enfin une nouvelle vocation pour contribuer au développement économique », écrit le ministère de l’Économie, dans ce qui ressemble fort à une oraison funèbre pour cette usine rachetée par le groupe Liberty à ArcelorMittal en 2018. Le gouvernement entend désormais y « développer de nouvelles activités industrielles et favoriser la création d’emplois à haute valeur ajoutée ». Des discussions allant dans cette direction sont censées être menées avec ArcelorMittal, signalent les députés socialistes Mars Di Bartolomeo et Dan Biancalana, dans une question parlementaire au ministre de l’Économie. Lex Delles confirme les contacts avec le sidérurgiste luxembourgeois, mais ne livre aucun détail sur d’éventuels pourparlers en cours. Une autre piste évoquée par le gouvernement est « la possibilité de consacrer une partie du site à des projets liés à la défense ». Un scénario identique est envisagé pour le Freeport, au Findel, dont la survie ne tient plus qu’à un fil, sa situation financière étant catastrophique.
Coopération transfrontalière : Les ordures sans le père Noël
La huitième Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise n’a pas abouti aux résultats attendus par la partie française, le 11 décembre. Le Luxembourg refuse toujours le principe de la rétrocession fiscale. Le ministre français de l’Europe a fait part de son agacement et a séché la conférence de presse avec Xavier Bettel.

