Chaque été, c’est le même scénario cruel : certain·es préfèrent larguer leur animal de compagnie plutôt que de renoncer à leur place au soleil. Un égoïsme auquel les associations de protection des animaux, déjà souvent débordées, doivent faire face. En France, quelque 200.000 animaux de compagnie sont ainsi abandonnés pour divers motifs chaque année, dont environ 60.000 en été, faute de savoir comment faire garder son animal, en dépit de diverses solutions existantes. Mais qu’en est-il au Luxembourg ? Comme bien souvent, les statistiques manquent au grand-duché. Dans une réponse à une question parlementaire, la ministre de l’Agriculture Martine Hansen reconnaît cette lacune. Elle indique toutefois que le refuge de Gasperich, le plus grand des quatre asiles du pays, accueille en moyenne dix chiens par an qui ne sont jamais réclamés par leurs propriétaires. Un chiffre bien plus conséquent pour les chats : en 2024, 217 chats « trouvés » ont trouvé refuge au « Déierenasyl ». Trente-neuf ont été rendus à leurs propriétaires. Fin juin 2025, ils étaient 85, dont 16 ont finalement retrouvé leur domicile. Pour prévenir les abandons, le ministère lance deux fois par an une campagne de sensibilisation – avant Noël et avant les grandes vacances. Une loi nationale qui interdit cette forme de maltraitance existe en tout cas bel et bien. Les propriétaires contrevenants encourent de huit jours à trois ans de prison et s’exposent à une amende pouvant aller de 251 euros à 200.000 euros.
Coopération transfrontalière : Les ordures sans le père Noël
La huitième Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise n’a pas abouti aux résultats attendus par la partie française, le 11 décembre. Le Luxembourg refuse toujours le principe de la rétrocession fiscale. Le ministre français de l’Europe a fait part de son agacement et a séché la conférence de presse avec Xavier Bettel.

