OLIVER STONE: World Trade Center

World Trade Center, le premier film à thématiser les événements du 11 septembre 2001 n’est rien d’autre qu’un film de catastrophes ordinaire. C’est en effet une catastrophe.

Quand le cinéma américain touche le fond, les larmes sont garanties.

Si Oliver Stone a voulu rendre son film sur les attaques contre le World Trade Center aussi insoutenable que les événements eux-mêmes, il a gagné son pari haut la main. Préférant les platitudes, il ne s’inquiète pas du tout des implications complexes de cette journée qui a définitivement changé la face du monde. Au contraire, il préfère tirer le portrait de deux héros, policiers, pères de famille modèles ensevelis sous les gravats des deux tours, de leurs petites préoccupations de tous les jours. mehr lesen / lire plus

LIONEL DELPLANQUE: Président

Un jeune président de la République est tiraillé entre son idéalisme et son goût du pouvoir. L’idée est bonne, mais le scénario brouillon et la platitude de certaines répliques font de „Président“ un Macbeth bas de gamme. Seul l’excellent Albert Dupontel, avec son jeu de psychotique charismatique au regard sévère, impressionne parfois.

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RACHID BOUCHAREB: Indigènes

Rachid Bouchareb retrace l’histoire des soldats africains qui contribuèrent à la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Car l’empire colonial
ne se montra guère reconnaissant.

Ils ont traversé la Méditerranée pour libérer la France qui les oubliera.

A quoi pense un Marseillais à l’évocation de sa „mère patrie“? A la Grèce, évidemment. Pourtant, sa ville est française depuis plusieurs siècles déjà. Beaucoup plus longtemps que ne l’étaient les territoires d’Afrique de l’empire colonial français. En 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, ils étaient environ 80.000 Africains du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne à traverser la Méditerranée pour sauver leur „mère patrie“ – la France – de l’ennemi nazi. mehr lesen / lire plus

GABY DELALL: On a clear day

Lavierend zwischen Ernsthaftigkeit und Komik, gewinnt dieses britische Sozialdrama kein rechtes Profil: Themen wie Arbeitslosigkeit oder persönliche Traumata werden zu melodramatisch dargestellt, die Charaktere der Darsteller sind überzeichnet. Auch das machohafte Gehabe des Haupthelden, gespielt von Peter Mullan, provoziert eher Antipathie als wirkliche Teilnahme.

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TOM TYKWER: The Perfume

Basé sur le best-seller de l’écrivain allemand Patrick Süskind, le „Le Parfum“ a déjà attiré bon nombre de spectateurs. Les attentes, pour ceux qui ont lu le roman sont très grandes. On peut se demander si elles ont toutes été exaucées?

Pour ceux qui auraient besoin de se rafraîchir la mémoire, l’histoire se trame autour des odeurs. Plus précisement autour du sens olfactif très développé d’un certain Jean-Baptiste Grenouille (Ben Wishaw). Notre héros naît en 1738 sur un marché de poissons à Paris, “ l’endroit le plus fétide du monde à cette époque“. Très tôt il remarque qu’il possède un sens de l’odorat plus que développé. mehr lesen / lire plus

ANDERS-THOMAS JENSEN: Adams Aebler

Der Apfel fällt nicht weit vom Stamm. Das offenbart das introspektive Seelendrama um einen Pfarrer und einen kriminellen Neonazi.

Es gibt sicher Angenehmeres als einen Neonazi im Haus zu haben.

Stumm und abweisend tritt der Neonazi Adam (Ulrich Thomsen) seinem Bewährungshelfer Pfarrer Ivan (Mads Mikkelsen) entgegen. Obwohl Adam am Liebsten einen großen Bogen um den Geistlichen machen möchte, ist er wohl oder übel dazu verpflichtet erst die ihm auferlegten Sozialstunden abzuarbeiten. Als einschlägig bekannter Neonazi wird er im Rahmen eines Resozialisierungsprogramms aufs Land versetzt.

Pfarrer Ivan stellt seinen Schützlingen frei, welche Aufgabe sie während ihrer Zeit in der Kirchengemeinde bewältigen möchten. mehr lesen / lire plus

ANDY BAUSCH: Deepfrozen

Frustrations et produits congelés. Andy Bausch a ré-engagé une bonne partie du „Club des Chômeurs“ pour mettre en scène un état des lieux assez particulier de la Moselle luxembourgeoise. Seul intérêt du film: l’interprétation sympathique de Peter Lohmeyer qui compense l’affectation quelque peu déplacée de Madame Caven.

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JASON REITMAN: Satire light

„Thank You For Smoking“ ist eine recht harmlose, doch äußerst amüsante Satire über die Tabakindustrie und
deren Gegner.

Ein Leben voller Schall und Rauch: So schön kann das Image der Tabakindustrie sein.

Nick Naylor redet. Reden ist sein Job, und den beherrscht er wie kein Zweiter. Als sympathisches Gesicht der weniger sympathischen Academy of Tobacco Studies obliegt es Naylor, das Image der Tabakindustrie aufzupolieren, allen medizinischen Erkenntnissen und Statistiken über Krebserkrankungen zum Trotz. Bravourös manipuliert der Lobbyist bekannte Fakten, krempelt Meinungen um und spielt in Talkshows seine arglosen Gegner an die Wand. Keine Lüge ist so dreist, kein Fehlschluss so eklatant, dass Naylor sie nicht mit einem charmanten Lächeln an den potentiellen Kunden bringen könnte. mehr lesen / lire plus

EMIR KUSTURICA: Le temps des gitans

Loin des clichés romantiques, le film de Kusturica est une peinture assez crue de la réalité qu’endurent les gitans. Pourtant, le génie du metteur en scène perce déjà: en introduisant des scènes décapantes pleines de magie et d’humour, il évite de tomber dans le manichéisme ou dans les jugements moraux.

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KEN LOACH: Le vent de la colère

Recompensé à Cannes, le dernier film de Ken Loach joue pourtant sur un nouveau registre. Si le film est toujours engagé, il est aussi une fiction historique.

Frustrés par la domination anglaise, les Irlandais se rallient pour défendre leur indépendance.

A Cannes, pour obtenir la récompense suprême, il faut à la fois du talent et de la patience. Tout tombe à point pour qui sait attendre, tel pourrait être l’adage idéal du Festival de Cannes. Vieux routard de la Croisette, le talentueux septuagénaire anglais Ken Loach est souvent monté sur le podium cannois, mais jamais sur la plus haute marche. Jusqu’en 2006, l’année de son film „The Wind that Shakes the Barley“, qui de surcroî t n’est pas son ´uvre la plus forte et la plus engagée. mehr lesen / lire plus

NICOLE GARCIA: Selon Charlie

Les hommes sont des êtres sensibles et complexes. Nicole Garcia a réussi à capter cette évidence durant deux heures qui ne sont jamais trop longues. Les notes d’humour dosées à la perfection dans des destins sérieux comme la vie, donnent à ce film une profondeur humaine d’une grande sincérité. Quant à l’interprétation, vu l’affiche, il eût été difficile d’imaginer qu’elle puisse décevoir.
Au contraire!

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ANDY GARCIA: Verlorene Welten

Einen Film über Kuba zu drehen, ohne Partei zu ergreifen, erscheint eigentlich unmöglich. Andy Garcia ist dies mit „The Lost City“ dennoch gelungen.

Tanzen mit dem Tod: In Kuba hat anscheinend jedes Vergnügen seine mörderischen Konsequenzen.

Andy Garcias „The Lost City“ brauchte ganze 16 Jahre, bis der Film, in nur 35 Tagen abgedreht, den Weg in die Kinos fand. Für den kubanischen Schriftsteller Guillermo Cabrera Infante, der das Drehbuch verfasste, kommt die Kinopremiere trotzdem zu spät. Er starb im Februar letzen Jahres.

Andy Garcia, selbst kubanischer Herkunft, konzentriert sich in seiner Regiearbeit, in dem er auch in die Hauptrolle schlüpft, auf eine ganz spezielle Epoche in der Geschichte Kubas. mehr lesen / lire plus

FLORENCE MONCORGE-GABIN: Le passager de l’été

Le premier long métrage de Florence Moncorgé- Gabin, développé comme un roman, est une histoire simple, classique où les personnages ne disent rien d’eux mais où tout est entre les lignes. L’espace d’un été, ils vont vivre un tournant dans leur vie monotone. C’est un film doux et lent, qui bénéficie d’un bon casting – ainsi Catherine Frot est excellente dans son rôle d’une femme forte et austère.

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STEPHAN ELLIOTT: Priscilla, Queen of the Desert

Drag queens from down under: Ce road movie délirant permet de découvrir l’outback australien et l’acteur Hugo Weaving qui a fait carrière depuis dans la trilogie Matrix. Autre surprise: Terence Stamp dans le rôle inattendu d’un travesti vieillissant qu’il interprète avec un mélange hallucinant de dérision et de dignité.

A la Cinémathèque le 18 août. mehr lesen / lire plus

DENIS DERCOURT: La tourneuse de pages

Un thriller sans violence. Tel est l’exploit que Denis Dercourt réussit avec son dernier film „La tourneuse de pages“.

La pianiste douée et sa tourneuse heurtée: la revanche de celle-ci est douce mais cruelle.

Découverte l’année dernière sur la Croisette à travers le film des frères Dardenne „L’enfant „, Déborah François débute véritablement sa carrière aujourd’hui dans „La tourneuse de pages “ signé Denis Dercourt. Sélectionné dans la catégorie „Un Certain Regard “ au dernier Festival de Cannes, „La Tourneuse de pages “ se veut être un thriller psychologique où la profondeur des personnages élimine toute action physique que pourrait engendrer une envie de vengeance. mehr lesen / lire plus

RICHARD GLATZER: Echo Park L.A.

Mit überzeugenden Darstellern thematisiert Richard Glatzer Generations- und Traditionskonflikte der lateinamerikanischen Gemeinschaft in Los Angeles. „Quinceañera“, der 15. Geburtstag, wird dabei zum Wendepunkt in einer Welt, die gespalten ist in Limos und Madonnen, den ersten sexuellen Erfahrungen und den Erwartungen der Eltern. Insgesamt ein sehenswerter Sozialfilm, wobei präzise Milieuschilderungen verhindern, dass der Film ins Melodrama umkippt.

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MICHAEL WINTERBOTTOM: The Road to Guantanamo

The Road to Guantanamo, de Michael Winterbottom est un pamphlet contre l’inhumanité de la „guerre contre le terrorisme“. Il témoigne notamment de l’absurdité même du concept.

Déguisés et dégradés, présumés les terroristes de Guantanamo sont avant tout captifs d’une machine à justifier la politique américaine.

Le plus frappant c’est son sourire et le calme qui l’entourent. Accoudé au comptoir de la buvette de l’Utopia, Ruhel Ahmed pourrait passer pour un skater du coin. Sapé en jogging Adidas et chaussures dernier cri, la majorité des journalistes conviés à l’avant-première du film mettent du temps à identifier en lui un des protagonistes du film qu’ils vont voir. mehr lesen / lire plus

ALEJANDRO AGRESTIS: The Lake House

Es hätte eine nette kleine Romanze für verregnete Sommertage werden können. Regisseur Alejandro Agrestis Inszenierung sowie Sandra Bullocks und Keanu Reeves Zusammenspiel sorgen durchaus dafür, dass man sich von dieser Liebesgeschichte bezaubern lässt. Doch die Story um zwei Liebende in versetzten Zeitwelten strapaziert die Gesetze der Logik dermaßen, dass sich selbst hartgesottenen Herz-Schmerz-Fans die Haare sträuben. mehr lesen / lire plus

MARC FORSTER: Nothing is real

Stay est un de ces films qu’on n’est pas prêts à oublier. Non pas pour les émotions fortes qu’on éprouve, mais pour les conclusions multiples à en tirer.

Même si tout lui dit de rester, le jeune psychiatre préfère prendre la fuite. Mais que craint-il?

Ce film ne dure que dix minutes. En temps réel. Le temps d’une agonie sur le pont de Brooklyn. Mais quelle réalité? Ce film est profondément bouddhiste. Pourtant il n’est pas vraiment le genre d’oeuvre qui invite à rester zen. Au contraire, Stay retire au spectateur tout sentiment de sécurité dans l’organisation de sa vie en lui ôtant l’assurance de tout point d’accroche avec la réalité. mehr lesen / lire plus

GAVIN HOOD: Tsotsi

Der Regisseur Gavin Hood illustriert die Armut und den rauen Alltag Südafrikas, ohne belehrend oder sentimental zu wirken. Auch die Vorlage, der 1980 erschienene Roman von Athol Fugar, inszeniert keine unrealistische Wandlung der Hauptfigur vom rücksichtslosen Gangster zum pazifistisch gesinnten Wohltäter. Buch und Film zeigen vielmehr, wie eine einzige Begebenheit individuelle Schicksale grundlegend ändern kann.

In der Cinémathèque. mehr lesen / lire plus