LUCAS BELVAUX: La raison du plus faible

Un film noir social qui décrit la tentative des exclus d’une société capitaliste de rebrousser chemin.

Une grande plaque en fer est déposée par un levage aimanté, un rideau de fer rouillé s’écroule d’une grue de chantier, tombe en soulevant de la poussière – puis la caméra tourne – gros plan de visages d’ouvriers aux regards égarés, privés de leur travail derrière une grille. Devant les portes fermées de la sidérurgie – que faire pour rebrousser chemin?

Dès le départ le cinéaste belge Lucas Belvaux amène le spectateur à l’intérieur de son récit situé à Liège – l’histoire d’un hold-up. C’est surtout aux motifs du crime que Belvaux s’intéresse. mehr lesen / lire plus

KARL ZERO: Dans la peau de Jacques Chirac

On le savait déjà: Chirac est un opportuniste, un délinquant politique, un populiste et un charmeur. L’idée est originale: Didier Gustin commente, imitant la voix de l’intéressé, des images d’archives qui remontent jusqu’à 1967. Il n’est pas sûr que Karl Zéro, qui roule pour le PS, atteigne avec ce film le but recherché. Le Chirac qu’il présente, avec tous ses défauts, devient de plus en plus attachant et fait des spectateurs des complices. En fin de compte, Zéro arrive à nous divertir, et c’est d’ailleurs ce qu’il fait de mieux. Mais qu’il laisse la satire politique à d’autres. mehr lesen / lire plus

JOHN TURTURRO: Explicit Language

Über das Schlachtfeld Ehe hat John Turturro eine musikalische Frontaufzeichnung gemacht: Im Singfilm „Romance and Cigarettes“ wird Tacheles geredet über Liebe, Sex, Ehebruch und Tod.

Mätresse (Kate Winslet) und Ehefrau (Susan Sarandon) stehen sich gegenüber.

Summen Sie auch öfters im Fahrstuhl oder trällern Sie während des Autofahrens? Falls ja, sollten Sie sich mit der Wahl Ihrer Songs beschäftigen. In Doris Lessings „The Four-Gated City“ stellt die Romanheldin Martha Quest die These auf, dass Liedtexte einem nicht zufällig in den Kopf kommen, sondern Botschaften aus dem Unterbewusstsein sind. John Turturro geht in seinem neuesten Film „Romance and Cigarettes“ noch einen Schritt weiter: Die Hauptfiguren des Films drücken musikalisch aus, was ihnen auf der Zunge brennt. mehr lesen / lire plus

JEAN-MARC VALLEE: C.R.A.Z.Y.

Fumer n’est pas encore un crime dans le nouveau film de Jean-Marc Vallée. Cela, parce que le film joue dans les années 60, 70 et 80. Le jeune Zac s’oppose aux attentes traditionnelles de ses parents et doit trouver sa place par rapport à ses frères aînés. D’une manière dramatique et drôle le film met en scène l’adolescence et la recherche de soi. mehr lesen / lire plus

LARRY CLARKE: La haine américaine

Dans Wassup Rockers, Larry Clarke documente à nouveau le quotidien des jeunes américains. Cette fois-ci, les Latinos sont au centre de son attention.

En route pour la pagaille: les Wassup Rockers sur le point de franchir les barrières entre South Central et Bevely Hills.

Les films de Larry Clarke ont tous des éléments en commun: les images sont belles, les histoires semblent excitantes, mais ne font en fin de compte que relater la vacuité du quotidien. Du coup, ceux qui s’attendaient à être divertis en sortent déçus. Car tous les films connus de Clarke, qu’il s’agisse de Kids, Bully ou Ken Park, ne sont rien d’autre qu’autant de miroirs tendus à une société vivant sa propre identité virtuelle. mehr lesen / lire plus

VINCENT DE BRUS: Quelques malentendus seulement

Le duo Auteuil-Clavier à l’affiche est vraiment la seule raison pour aller voir „L’entente cordiale“, un film sans consistance et sans histoire.

Mise au point: „L’entente cordiale“ est un film assez nul, à la limite du médiocre dans ses meilleurs moments. Ni aussi drôle qu’il le devrait, ni aussi sérieux qu’il aurait pu être, il finira ses jours en tant que navet dans l’énorme saladière des films nuls français, c’est-à-dire dans la dernière rangée des DVD pas chers de votre station-service préférée. Mais si on veut bien se pencher sur ce non-exploit cinématographique on peut tout de même en tirer quelques constats intéressants. mehr lesen / lire plus

OLIVIER VAN HOOFSTADT: Dikkenek

Entre le parler bruxellois, un humour provocateur et un sens de l’autodérision qui fait souvent défaut au grand-frère francophone, Olivier van Hofstadt nous livre une comédie bien déjantée. Les personnages sont tous fous. A leur manière. Avec Dikkenek, le cinéma belge donne une nouvelle preuve de sa vivacité. Le hic, c’est qu’après l’avoir vu, vous ne mangerez plus jamais de fricadelles.

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PAUL GREENGRASS: United 93

Mit den Mitteln des Kammerspiels und Dogma-Ästhetik:
Der Kinofilm „United 93“ trifft auf die Endlosschleife der 9/11-Bilder.

Mit dem Mut der Verzweiflung: Passagiere an Bord der United 93 beratschlagen, ob sie etwas gegen ihre Entführer unternehmen sollen.

Kommt die filmische Verarbeitung der Anschläge vom 11. September 2001 zu früh? Diese Diskussion entwickelte sich in den USA anlässlich der Premiere von „United 93“. Eine seltsam anmutende Frage. Denn die Scheu, eine auf reale Ereignisse basierende Geschichte mit Hilfe fiktiver Elemente in Szene zu setzen, trifft hier auf ein Sujet, das von Beginn an die Züge eines medialen Spektakels trug. Die Bilder vom Einschlag der Passagiermaschinen im World Trade Center und von den aufeinanderfolgenden Einstürzen der Twin Towers haben sich auf unserer Netzhaut eingebrannt, so oft haben wir sie gesehen. mehr lesen / lire plus

DUNCAN TUCKER: Transamerica

Mit Hormontabletten durch Amerika: Auf den schwulen Western folgt das transsexuelle Roadmovie.

Von der Desperate Housewife zur hoffnungsvollen Transsexuellen: Felicity Huffmann zeigt in Transamerica ganz neue Facetten ihrer Schauspielkunst.

Hollywood war queerer denn je, als bei der letzten Verleihung der Academy Awards mit Capote, Brokeback Mountain und Transamerica gleich drei Filme mit schwulen oder transsexuellen Hauptcharakteren um die Oscars kämpften. Einen rosa Teppich hätte man den Stars ausrollen sollen anstatt des klassisch roten, so wurde gewitzelt. Aber lässt sich eine Frau, die einen Mann spielt, der eine Frau werden will, überhaupt in die Kategorie der Besten Darstellerin einordnen?

Für Felicity Huffman hat es am Ende nicht für einen Oscar gereicht. mehr lesen / lire plus

NEIL JORDAN: Breakfast on Pluto

„Wie überlebt jemand eine aggressive Welt einfach dadurch, dass er er selbst bleibt?“ Eine Frage, der Regisseur Neil Jordan in seinem Film über Transvestitismus und Terrorismus im Irland der frühen 60er nachgehen wollte. Leider bleiben sich die meisten der gezeigten Charaktere nicht im Mindesten treu – und wenn etwa aus dem brutalen Polizisten plötzlich ein Samariter für Transen wird, ist der Bogen endgültig überspannt. Ein Klischee jagt das andere: Ein ärgerlicher Film, der – zumal zu dieser Thematik – schlichtweg überflüssig ist.

Im Utopia mehr lesen / lire plus

PAUL WEITZ: American Dreamz

Die Politik kommt nach Hollywood zurück. Nach diversen gefeierten Dokumentarfilmen, bringt „American Dreamz“ eine gnadenlos kritische Fiktion in die Säle.

Der Präsident und der Moderator – ein Tandem das aus der spektakulären Politik nicht mehr wegzudenken ist.

Spätestens nach In Good Company hat sich Paul Weitz einen Namen als Regisseur leichter Komödien gemacht. Während in In Good Company ein älterer Bürohengst karikiert wird, der von einem jungen Aufsteiger übertroffen und herumkommandiert wird, so behandelt American Dreamz eine deutlich gewagtere Thematik als den Generationenkonflikt.

Der Film beginnt mit Martin Tweed (Hugh Grant), dem Moderator und Produzenten der Erfolgsshow American Dreamz, der sich für eine weitere Staffel der populären Casting-Show vorbereitet. mehr lesen / lire plus

PIERRE MARTIN-LAVAL: Essaye-moi

Ce film de Pierre François Martin-Laval pourrait bien être joué pour Noël. Il s’agit d’une comédie burlesque, qui mélange le kitsch, le fantastique avec comme thème principal la recherche noble du grand bonheur. Un film comme un conte, l’air innocent, enfants admis – son humour reste à la limite du supportable. mehr lesen / lire plus

NANNI MORETTI: Trois en un – watch and go!

Comment faire une mauvaise soupe avec de bons légumes? Avec „Il Caimano“, Nanni Moretti rate un film qui avait tout pour réussir.

Ni pour, ni contre, bien au contraire: cette fois le spectacle de Nanni Moretti est tombé dans l’eau.

Comment lutter contre la „dictature“ des films d’auteur, de gauche de surcroî t, dans l’Italie des années 70? C’est simple: il suffisait de réaliser des films de série Z à la Ed Wood aux noms évocateurs de „Maciste contre Freud“ ou „Mocassins assassins“. Ou bien les aventures d’une certaine Aidra qui combat les maoï stes en les transperçant d’un pieux. C’est en tout cas le combat que menait le metteur en scène Bruno Bonomo (Silvio Orlando), désormais sur le déclin et désargenté. mehr lesen / lire plus

SOFIA COPPOLA: Marie-Antoinette

Cette fois ce n’est pas la révolution qui l’a faite tomber de son piédestal. Marie-Antoinette de Sofia Coppola est un film mou et ennuyant, sauvé par l’actrice principale, Kirsten Dunst.

Est venue pour rien: Kirsten Dunst sur la Croisette à Cannes. (photo: Thibaut Demeyer)

Présenté en compétition lors du 59e Festival de Cannes, Marie-Antoinette était repris dans la plupart des pronostics des festivaliers et de la presse comme méritant la récompense suprême: la Palme d’Or.

Elle n’avait que quatorze ans lorsqu’elle a dû quitter sa mère patrie l’Autriche pour la France et son futur époux Louis XVI. Une fille fragile, insouciante se retrouve larguée en pleine cour de France aux us et coutumes bien différents de ceux d’Autriche. mehr lesen / lire plus

NIALL JOHNSON: Keeping Mum

Manchmal bricht er ein bisschen durch, der Mister Bean. Ansonsten spielt Rowan Atkinson hier einen ziemlich tollpatschigen aber lieben und frommen anglikanischen Pastor ohne jede Boshaftigkeit. Umso verrückter und nerviger sind dessen Familie und Pfarrkinder. Eine Komödie mit englischem Humor, flott inszeniert und anspruchslos. mehr lesen / lire plus

CHRISTIAN VINCENT: Quatre étoiles

A peu près le même classement aurait mérité la nouvelle comédie de Christian Vincent: avec une vitesse enflammée et une bonne dose d’humeur l’histoire commence avec le lit de mort de la grand-mère, son testament et une jeune héritière, qui embarque à Nice dans le fameux Hotel Carlton pour tomber amoureux d’un gangster coléreux … En convaincant surtout par des caractères, ce film garantit de l’amusement – seul la fin est un peu maladroit. mehr lesen / lire plus

KINO: Zurück zu den Frauen

Lange hat man auf ihn gewartet. Nun ist Pedro Almodovár endlich wieder im Kino zu sehen. Mit einer alltäglichen und doch magischen Frauengeschichte.

Auch wieder da: Carmen Maura, Almodovárs Muse aus den 80er und 90ern.

Volver heißt „zurückkehren“ und als Rückkehr wird Pedro Almodovárs Film von den Kritikern gefeiert. In Cannes wurde der Film letzte Woche mit begeistertem Applaus begrüßt und eifrig durchdiskutiert. Nach dem internationalen Erfolg von „Todo sobre mi madre“ schien der spanische Filmemacher sich auf einer Schiene zu bewegen, die sich immer mehr von seinem bisherigen Werk entfernte. Seine letzten zwei Arbeiten wirkten reflektierter, reifer. Es wohnte ihnen sogar eine für den Regisseur sehr ungewohnte, wenn auch nicht erdrückende Schwere bei. mehr lesen / lire plus

LISA AZUELOS: Comme t’y es belle

Cette comédie légère sur les vies de quatre femmes sérafades à Paris ne réinvente certainement pas le cinéma. Mais vous sortirez de la salle avec l’impression d’avoir passé les 85 minutes dans le salon de beauté d’Isa, tellement l’atmosphère est contagieuse. A consommer sans modération, de préférence accompagné de votre meilleure amie! mehr lesen / lire plus