LUKAS MOODYSSON: Lilya 4-ever

Schockierend authentisch zeichnet
Lukas Moodysson die Abgründe europäischer Sex-Sklaverei am Schicksal des Mädchen „Lilya“ nach.

Der Hoffnungslosigkeit für ein paar Minuten entfliehen … „Lilya 4-ever“, von Lukas Moodysson.

Ein junges Mädchen irrt verzweifelt durch trostlose Vorstadtstraßen, der Rammstein-Song „Mein Herz brennt“ hämmert die Dramatik der Situation noch bis in die hinterste Ecke des Kinosaals. Sie rennt, bleibt am Geländer einer Brücke stehen, blickt hinunter auf den Autoverkehr – und stopp! Der schwedische Regisseur Lukas Moodysson („Fucking Amal / Show me Love“) schwenkt nun um und erzählt von Anfang an die bittere Geschichte eines Horrortrips, wie ihn unzählige Kinder und Frauen tagtäglich erleben müssen. mehr lesen / lire plus

SAM GARBARSKI: De l’importance d’être Mensch

Au départ, on se dit que „Le tango des Rashevski“ de Sam Garbarski possède tous les ingrédients d’une comédie française moyenne. Au final, quelque chose de magique a dû se produire.

Elle, c’est la „goy“. Lui, c’est le Juif. Ludmilla Mickaël et Michel Jonasz dans „Le tango des Rashevski“.

Il fait bon de voir la qualité des co-productions luxembourgeoises. „Samsa“ est la maison de production représentant notre fierté nationale dans le cas de cet ouvrage cinématographique franco-belgo-luxembourgeois, dénommé „Le tango des Rashevski“. La plus grande qualité de ce film, par rapport à nos sentiments grand-ducois, est justement qu’il n’a rien de luxembourgeois de par son sujet. mehr lesen / lire plus

JOEL SCHUMACHER: Veronica Guerin

Die Geschichte einer irischen Reporterin, die der Drogenmafia den Kampf ansagt, ist spannend, wird aber klischeehaft von Joel Schumacher in Szene gesetzt. Die Hauptdarstellerin Cate Blanchett wirkt hölzern und oberflächlich. Ein in Irland gedrehter Hollywood-Streifen, in dem investigativer Journalismus romantisch verklärt und mit Lokalkolorit versehen wurde. mehr lesen / lire plus

CLAUDE DUTY: Bienvenue au gîte

Des gens de la ville décidant de vivre à la campagne, cela donne une bonne tranche de rire, pas très bio, dans „Bienvenue au gîte“, le tout sans conservateurs.

Un couple persuadé que manger bio donne accès au véritable sens de la vie. Marina Foïs et Philippe Harel découvrant leur rêverie bucolique

Imaginez un couple de Parisiens, convaincus d’être très original dans leur projet de racheter un gîte à Frassinousse, un obscur village du Sud, afin d’y cultiver leur tout nouveau retour aux choses vraies. Imaginez encore Marina Foïs (des inénarrables „Robins des Bois“) dans le rôle de Caroline, l’exécutive woman parisienne et Philippe Harel dans celui de Bertrand, son flegmatique compagnon. mehr lesen / lire plus

PHILIPPE LE GUAY: Le coût de la vie

„Geld allein macht nicht glücklich“, besagt ein altes Sprichwort. Dass der schnöde Mammon keine Garantie für Glück, sondern oft auch – wenn es fehlt – Anlass für Verzweiflung und Leid ist, thematisiert Regisseur Philippe Le Guay auf eindringliche und gleichwohl leichte Weise.

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CINEMA POST-TALIBANS: Kaboul s’éveille

„At Five in the Afternoon“ de Samira Makhmalbaf est le premier film tourné à Kaboul après la chute des talibans et exige beaucoup de patience du public.

A cinq heures de l’après-midi, il fait froid en Afghanistan, car la mort n’est pas loin. Samira Makhmalbaf la représente à l’aide du déclin de la santé d’un nouveau-né. Face à celui-ci, les habitant-e-s d’un pays en ruine peuvent fermer les yeux ou accepter l’inacceptable … il n’y a pas d’entre les deux.

D’habitude, quand le cinéma emploie des enfants, c’est pour se jouer plus facilement des émotions des spectateurs et spectatrices. Samira Makhmalbaf, elle, filme ce bébé mourant avec une distance édifiante et laisse à tous moments son public en dehors de l’action – même s’il faut dire, qu’il n’y en a pas beaucoup dans ce film. mehr lesen / lire plus

CRISTINA COMENCINI: Il più bel giorno della mia vita

Qu’y a-t-il de plus fort que les liens familiaux? Une chose seulement: l’amour. Ce film montre une famille aux prises avec ce sentiment qu’on ne contrôle pas. C’est là un cinéma italien plutôt sympa, un film d’auteur pas chiant du tout, bien rythmé et avec de bons acteurs, qui rendent leurs personnages très attachants.
Divertissant et intelligent, sans être génial pour autant.

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STEPHEN FREARS: Dirty Pretty Things

„Dirty Pretty Things“ est le meilleur film de Stephen Frears depuis son adaptation des „Liaisons dangereuses“ de Choderlos de Laclos.

„Les Liaisons dangereuses“ (1988) mises à part, Stephen Frears n’est jamais meilleur que quand il ne voit pas trop grand. Les „petits“ films, comme „The Snapper“ (1993) ou „High Fidelity“ (2000), semblent lui convenir le plus, ce qu’il prouve à nouveau avec „Dirty Pretty Things“, où il excelle véritablement dans l’art du cinéma.

Frears se tourne ici vers le sujet de l’immigration clandestine, qui doit bien profiter à quelqu’un et qui donne ainsi lieu aux crimes les plus crapuleux. Le réalisateur voulait montrer avant tout „l’envers du décor londonien, du côté sordide de la vie où des êtres commettent l’impensable pour tout simplement survivre“. mehr lesen / lire plus

KINO: Les égarés

Frankreich im Zweiten Weltkrieg: Eine Mutter, ihre zwei Kinder und ein junger Fremder geraten auf ihrer Flucht in eine Villa. Angenehm zurückhaltend erzählt André Téchiné die Geschichte einer Liebe. Dabei wird der Krieg zur Nebensache – und leider auch zur Staffage. Aber allein die Liebesgeschichte (und Emmanuelle Béart) macht den Film sehenswert.

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ANTOINE FUQUA: Moi Bruce, toi Monica

Avec „Tears of the Sun“, le réalisateur Antoine Fuqua nous offre une tête d’affiche encore inédite, c’est-à-dire Bruce Willis et Monica Bellucci. Mais ne soyons pas dupe …

Bruce Willis campe un personnage peu différent de ses rôles précédents; un lieutenant dans l’armée américaine chargé de missions périlleuses, qu’il accomplit encore et toujours avec autant de bravoure, de conscience professionnelle et de détermination. Quant à Monica Bellucci, la voici transformée en docteur Lena Kendriks, travaillant dans une mission humanitaire au Nigeria.

De prime à bord, jamais ils n’auraient dû se rencontrer. Mais l’histoire en a décidé autrement. Alors que la famille du Président du Nigeria vient d’être assassinée, suite à un coup d’Etat, le lieutenant Waters est chargé de se rendre au Nigeria, afin de faire évacuer la jolie docteure. mehr lesen / lire plus

RON SHELTON: Dark Blue

Wer mit einem nicht immer glaubwürdigen, aber durchaus spannenden Polizeifilm vor der Kulisse der 92er Rassenunruhen in L.A. zufrieden ist, kommt bei Ron Shelton auf seine Kosten. Statt einer reellen Analyse ihrer Ursachen wird hier allerdings lediglich ein sozialkritisches
Psychodrama im Mikrokosmos eines korrupten Polizeiwesens serviert, das vor allem von Kurt Russells schauspielerischer Leistung getragen wird.

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TOMB RAIDER 2: The Cradle of Life

Schon der erste Teil von „Tomb Raider“ war wenig tiefgründig, aber wenigstens unterhaltsam. Nun turnt Angelina Jolie ein zweites Mal als Lara Croft im hautengen Ganzkörperanzug über die Leinwand. Dabei strotzt ihre interkontinentale Suche nach der Büchse der Pandora geradezu vor Ungereimtheiten. Dem Film von „Speed“- Regisseur Jan de Bont fehlt es zudem an Schwung, und, als einem verfilmten Computerspiel, an Spielerischem.

Im Utopolis (Luxemburg) und im Sura (Echternach). mehr lesen / lire plus

PIERRE JOLIVET: Toi, la soeur que je n’ai jamais eue

Rencontre imprévue entre deux femmes que tout oppose … C’est le point de départ de „Filles uniques“, écrit sur et pour les femmes.

Après avoir largement exploité l’univers masculin dans ses deux réalisations précédentes, „Ma petite entreprise“ et „Le Frère du guerrier“, Pierre Jolivet avait envie d’écrire un film sur deux femmes. „Filles uniques“ a été rédigé parallèlement à „Frère du guerrier“, ce dernier racontant une relation fraternelle, pour ainsi dire „obligée“, parce que consanguine. En revanche, dans „Filles uniques“ c’est tout à fait l’inverse, car c’est l’histoire de deux femmes qui ne sont pas soeurs à la base, mais qui choisissent de le devenir. mehr lesen / lire plus

NIKITA MIKHALKOV: Urga

Dieser ausgezeichnete und sehr humorvolle Film spielt sich in der überwältigenden Steppenlandschaft der Inneren Mongolei ab. Er zeigt eine Schafzüchterfamilie und ihre Probleme mit der chinesischen Geburtenquote, sowie ihre Begegnung mit einem russischen Lastwagenfahrer.
Der Regisseur Nikita Mikhalkov beweist hier, dass außer der westlichen noch andere Lebensarten kinotaugliche Geschichten hervorbringen.

An diesem Freitag um 20h30 in der Cinémathèque mehr lesen / lire plus

BRETT MORGEN ET NANETTE BURSTEIN: Le dernier Nabab

Lorsque l’on relate une histoire, il y a toujours trois versions:
celle que l’on raconte, celle que l’on rapporte et puis sa propre version. Et chacune est vraie. Comme le montre la vie du célèbre producteur hollywoodien, Robert Evans.

L’opinion concernant la vérité de ces trois versions a été exprimée par Robert Evans. A partir de là Nanette Burstein et Brett Morgen débutent leur film-documentaire „The Kid Stays in the Picture“, consacré au dernier Nabab d’Hollywood:

Fils d’une famille aisée de New York, Robert Evans débute sa carrière d’acteur de série radiophonique dès son adolescence. Après un début peu remarqué dans „Lydia Bailey“ de Jean Negulesco, Robert change de cap pour diriger avec son frère une entreprise de vêtements, avec une spécialisation dans la confection des pantalons pour femmes. mehr lesen / lire plus

BALZAC: …et la petite tailleuse chinoise

Le film ne tire pas au clair comment et pourquoi une innocente villageoise de 18 ans, dans la Chine Rouge, peut être fascinée par la littérature de Balzac, qui dans ses écrits a surtout traité la décadence en France au 19e siècle. Malgré cette confusion, c’est un film aux belles images, qui raconte une histoire romantique, avec pour message que la curiosité et l’amour pour la beauté ne peuvent pas être éliminées par un système politique.

A l’Utopia. mehr lesen / lire plus

Charles Herman Wurmfeld: Legally Blonde

Une heure et demie de film sur une blonde bimbo appelée Elle Woods, californienne de surcroî t, cela tient de la performance!

Retrouvera-t-il sa maman saine et sauve? Voilà la question haletante que propose d’élucider „Legally Blonde 2“.

Souvenez-vous, la blonde décolorée nous avait laissé au sortir de la prestigieuse université d’Harvard à la fin du premier opus. Pour savoir comment elle a fait pour y entrer, prière de s’en référer au début de l’épisode dont on vous épargne ici le résumé …

Voilà donc notre bombe californienne propulsée dans l’univers impitoyable du marché du travail américain. On pourrait craindre le pire pour cette greluche, mais non. mehr lesen / lire plus

Brian Gilbert: The Gathering

Dommage que la fin gâche un peu tout le film à vouloir trop expliquer le mystère. Pourtant, celui-ci est parfaitement distillé pour le reste et la réalisation arrive même à faire marcher à merveille une imagerie plutôt kitsch de prime abord. Un bon moment de
supense.

A l’Utopolis

Germain Kerschen mehr lesen / lire plus

Francis Palluau: Bienvenue chez les Rozes

Sorti en France il y a deux mois, „Bienvenue chez les Rozes“ de Francis Palluau passe actuellement sur les écrans luxembourgeois.

Carole Bouquet est toujours aussi splendide dans un rôle plutôt inhabituel dans „Bienvenue chez les Rozes“.

Tout débute lorsque deux dangereux repris de justice décident de s’évader lors d’un transfert de prison. Ils se retrouvent, l’un menotté et l’autre blessé à la jambe, épuisés et à bout de force, poursuivis par la police. C’est alors qu’ils cherchent refuge dans une charmante maison, d’apparence plutôt sympathique: la demeure de la famille Rozes.

Les gangsters ayant planifié de prendre cette famille en otage, interrompent la paix du couple alors qu’il s’apprêtait à fêter son anniversaire de mariage. mehr lesen / lire plus

Catherine Corsini: Mariées mais pas trop

Dans cette comédie assez bête, Emilie Dequenne, d’habitude dans des rôles plus sévères, se présente en petite beauté dragueuse. On y revoit Jane Birkin, qui malgré quelques rides est restée mince et belle. Une mise en scène plus intense de l’acteur Pierre Richard, qui a pris un coup de vieux, mais qui est toujours un drôle de balourd, aurait fait du bien au film.

A l’Utopia.

Léa Graf mehr lesen / lire plus