William Friedkin: The Hunted

Ce qui est bien avec „The Hunted“, c’est la présence de William Friedkin derrière la caméra. Grâce à lui, nous avons droit à de belles images, à une mise en scène précise et à une ambiance prenante.

„Je vais te couper ta vilaine barbe.“ Benicio Del Toro contre Tommy Lee Jones dans „The Hunted“.

Ce qui est nettement moins bien, c’est le scénario, dont on se demande comment il a pu attirer William Friedkin, Benicio Del Toro et Tommy Lee Jones, quoique pour ce dernier, on a droit de s’en étonner moins.

Pour la enième fois, le FBI, dont on finit par se demander s’il possède une once de compétence, fait appel à une personne extérieure au service pour élucider un quadruple crime des plus sordides. mehr lesen / lire plus

Philip Noyce: The Quiet American

Noyce hat mit seinem Remake sicher nicht Mankiewicz‘ 58er Verfilmung von Graham Greenes prophetischem Vietnam-Roman übertroffen. Aber er setzt sich auf unterhaltsame Weise mit der darin gestellten, immer noch aktuellen Frage auseinander: Soll man sich in einem Kontext politischer Korruption engagieren oder gleichgültig bleiben? Schade nur, dass Greenes klischeehafte Frauenfiguren nicht etwas aufgepeppt wurden.

A l’Utopia

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Thomas Vinterberg: It’s all about Love

Vinterberg verunsichert mit seinem Nicht-Dogma-Film :
„It’s all about Love.“ Is it?

Es scheint bei Thomas (W)interberg mit „It’s all about Love“ eine neue Eiszeit heranzunahen.

Wer von „Festen“ (1998) begeistert war, muss noch längst nicht am neuesten Werk des Dänen Thomas Vinterberg Gefallen finden. Wiederum experimentiert er auf neuen Pfaden, auf der Suche nach einem eigenen Stil. Befreit von jeglichen Dogma-Regeln, begibt er sich in das Filmstudio und wendet das hollywoodsche Rezeptbuch der Filmkunst an. Technisch, dramaturgisch und fotografisch stimmt der Film. Vinterberg zeigt, dass er sein Handwerk beherrscht und nicht nur mit der wackligen Videokamera umgehen kann. Und trotzdem lässt der Film so manche ZuschauerIn kalt. mehr lesen / lire plus

Ang Lee: Hu-Hulk

Ist es Shreks großer böser Bruder, eine Kreuzung zwischen King-Kong und Grashüpfer „Flip“ (Biene Maja) – oder was springt da wie ein grüner Flummi von Straße zu Fels und grummelt dabei so zornig? Man muss schon Fan sein, um Ang Lees Hulk-Version, die mit dem Marvel-Original nicht viel gemein hat, wirklich lieben zu können. Aber unterhaltsam ist dieser sinnlose Amoklauf des genmanipulierten Gefühlsknotens allemal.

Im Utopolis

Ines Kurschat mehr lesen / lire plus

Didier Bourdon: 7 ans de mariage

C’est bien connu; après sept années de vie commune, il y a souvent comme un essoufflement dans les couples.
Didier Bourdon a choisi d’approfondir le sujet avec moins de sérieux encore que la presse féminine dans
„7 ans de mariage“.

Contre toute attente elle prendra goût à la plongée sensuelle … Catherine Frot, montrant sa jambe, rehausse le niveau de „7 ans de mariage“ par son jeu irréprochable.

Le film s’ouvre sur le couple que forme Alain (Didier Bourdon) et Audrey (Catherine Frot), en plein sauvetage raté des apparences. Plutôt bourgeois, Alain et Audrey font leur possible pour ne pas s’exaspérer plus que d’ordinaire afin de ne pas perturber leur petite fille de huit ans. mehr lesen / lire plus

David Lean: The Bridge on the River Kwai

Il y a apparemment des gens qui ne connaissent pas encore … Et puis, les cinémas commencent à se mettre à l’heure des remplissages d’écran estivaux. C’est donc là un bon moment pour voir et/ou revoir des classiques, comme „The Bridge on the River Kwai“, pour la réalisation grandiose de David Lean, mais surtout pour l’interprétation exemplaire d’Alec Guinness.

Mardi à 20h30 à la Cinémathèque

Germain Kerschen mehr lesen / lire plus

Sylvain Chomet: Les Triplettes de Belleville

Le monde fantastique du dessin animé reste la meilleure façon de s’évader quand on veut retrouver ses émotions d’enfant. Pour preuve, „Les Triplettes de Belleville“.

Difficile de résister à l’aura que dégagent les images de „Les Triplettes de Belleville“.

Depuis la présentation en compétition de „Shrek“, le Festival de Cannes se donne un point d’honneur à présenter chaque année un film d’animation, quelle que soit l’origine de la production. Cette année, ce n’est ni „Disney“ et encore moins „Dreamworks“, qui se sont fait la part belle du lion, mais bien une production belgo-franco-canadienne intitulée „Les Triplettes de Belleville“ et signée Sylvain Chomet. mehr lesen / lire plus

Bruno Podalydès: Le mystère de la chambre jaune

Moins que pour le policier, Bruno Podalydès a opté pour la comédie légère pour mettre en scène le roman lu par des générations entières d’élèves. Un film agréable, mais qui ne réussit pas vraiment à créer du suspense, et dont la mise en scène et les personnages restent un peu schématiques.

À la Cinémathèque.
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CINEMA: Les papys font de la résistance

Retour de Bertrand Blier sur la grande toile après l’échec cuisant de „Les Acteurs“ et un passage remarqué et remarquable sur les planches avec „Les Côtelettes“. Mais qui dit succès au théâtre, ne dit pas nécessairement succès sur les écrans.

Un soir, un vieil homme qui dîne tranquillement avec son fils et sa maîtresse voit débouler chez lui un individu encore plus âgé que lui. „Je suis venu pour vous faire chier“, lui déclare celui-ci. Bienvenue dans le monde de Bertrand Blier, où il nous invite à la réflexion sur certaines auto-citations du style: – Ça vous fait quoi d’avoir 70 ans? mehr lesen / lire plus

CLASSIQUE INCONTOURNABLE: Nosferatu

La maîtrise qu’avait Friedrich W. Murnau des techniques du cinéma au temps du muet reste des plus impressionnantes de nos jours. « Nosferatu – Eine Symphonie des Grauens » n’y fait pas exception. Cette œuvre est le film de vampire auquel doivent se mesurer toutes les adaptations « sérieuses » du roman de Bram Stoker. En plus des prouesses cinématographiques, Murnau fait de « Nosferatu » un reflet des peurs collectives de la république de Weimar. Un classique tout à fait incontournable.

À la Cinémathèque.
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Lars von Trier: Dogville

Systématiquement présentés à Cannes, les films de Lars von Trier attirent toujours l’attention des spectateurs, car ils ont pratiquement tous été primés.

Nicole Kidman à la première cannoise de „Dogville“, un film où elle captive d’un bout à l’autre.
(photo: Jeff Vespa/wireimage.com)

On se souvient d'“Europa“ en 1991, de „Breaking the Waves“ en 1996, ou encore de „Dancer in the Dark“ en 2000. Le dernier-né du réalisateur Lars von Trier, intitulé „Dogville“, était donc attendu avec une grande impatience. Ce drame historique danois est le premier film d’une nouvelle trilogie dont Nicole Kidman est l’héroï ne.

En fait, c’est une oeuvre totalement originale et conceptuelle, dans laquelle sont intégrés des contextes théâtraux; tous les acteurs du film ont joué dans le même décor. mehr lesen / lire plus

Ed Harris: Pollock

Das Original ist tot, es lebe das Klischee. So könnte man – etwas böswillig – Ed Harris‘ Film über den modernen, amerikanischen Maler Jackson Pollock zusammenfassen. Der Regisseur, Produzent und Darsteller in Personalunion bedient den allzu oft beschworenen Mythos eines (alkoholabhängigen) exzessiven Genies am Abgrund des Wahnsinns größtenteils ziemlich unreflektiert. Dass das Künstler-Porträt dennoch sehenwert ist, ist vor allem jener ernsten Eindringlichkeit zu verdanken, mit der die intimsten Momente des Expressionisten dargestellt werden: wenn er malt.

Im Ciné Cité

Ines Kurschat mehr lesen / lire plus

Lars von Trier: Dogville

Lars von Trier greift auf die Mittel des Theaters zurück, indem er die DarstellerInnen in einer Bühnenkulisse agieren lässt, und er spielt Theater mit den Mitteln des Films, indem er der Kamera ein – phasenweise übertriebenes – Eigenleben verleiht. Das mag bisweilen anstrengend sein. Doch kaum ein Filmregisseur hinterfragt die siebte Kunstform zurzeit so leidenschaftlich wie der Däne, der Brecht beim Wort nimmt und unter der Verwendung von Verfremdungseffekten eine Art Passionsgeschichte erzählt, die an den Grundfesten des amerikanischen Puritanismus rüttelt.

Im Utopia

Stefan Kunzmann mehr lesen / lire plus

56e FESTIVAL DE CANNES: Une pure illusion

Heureusement qu’il y avait Arnold Schwarzenegger et Jacky Chan. Sans eux, le dernier Festival de Cannes aurait été mortel.

Gus Van Sant, heureux d’être primé pour un film qui n’apporte pourtant rien de nouveau au sujet de la violence aux Etats-Unis

De tout ce qui avait été annoncé avant la manifestation annuelle du Festival de Cannes, rien ou si peu a été réalisé. A commencer par la sécurité. Avant l’ouverture officielle, les communiqués de presse n’arrêtaient pas de tomber pour annoncer des mesures exceptionnelles, que le Festival s’apprêtait à prendre. Au sein même du Palais, des patrouilles en compagnie de leurs chiens, des effectifs des forces de l’ordre et le plan „vigipirate“ allaient être renforcés. mehr lesen / lire plus

Les frères Wachowski: Matrix Reloaded

Keanu Reeves, alias Néo, en train d’en faire des tonnes, comme cela se doit pour „Matrix Reloaded“.

System failure

„Matrix Reloaded „, le deuxième volet de la trilogie autour de Néo, Morphéus et compagnie, déçoit. En effet, une longue chorégraphie de combats somptueux ne suffit pas à meubler un peu moins de deux heures de film.

Depuis quelque temps, pas moyen de prendre le métro à Bruxelles sans croiser une immense tête de mouche, entendez un de ses visages émaciés affublés de lunettes noires dernier cri. Il en existe quatre modèles: celles de Néo, celles de Trinity, celles de Morphéus et celles du méchant (pas les plus moches d’ailleurs). mehr lesen / lire plus

Geneviève Mersch: J’ai toujours voulu être une sainte

Avec „J’ai toujours voulu être une sainte“, la réalisatrice luxembourgeoise Geneviève Mersch sort son premier long métrage. Sujet: l’adolescence comme quête d’identité.

Geneviève Mersch, à droite de la caméra.

Quand l’auréole s’envole

(rw) – Au début, avant même de voir une image, on entend le bruit d’un moteur. Un moteur de voiture de course qui hurle. Ensuite les images montrent la voiture, les pilotes en qualité TV. La voiture prend son départ, accélère, puis sort de la route et s’écrase. Le chauffeur rallye Nico Marcuse est gravement blessé. Il est entre la vie et la mort.

Le personnage de Nico joue un rôle central dans la vie de la petite Norah, qui tremble pour son idole et qui, après sa mort, le prend pour une sorte de ersatz divin. mehr lesen / lire plus

François Truffaut: Fahrenheit 451

Deux images, surtout, restent à l’esprit longtemps après avoir vu „Fahrenheit 451“. L’une rigolo: des policiers volant grâce à un trucage fait main charmant. L’autre tragique: une bibliophile préférant s’incendier avec ses tonnes de livres, qu’elle avait réussi à cacher pendant si longtemps, au lieu de laisser faire les sbires de cet Etat répressif où la lecture est interdite, car subversive. Un film à part de François Truffaut, à la science fiction – d’après Ray Bradbury – douce, qui devient un fabuleux hommage à la lecture. Et puis Oskar Werner campe son rôle, encore une fois, de manière inoubliable.

Germain Kerschen

A la Cinémathèque, vendredi le 16 mai mehr lesen / lire plus

Takeshi Kitano: Dolls

Takeshi Kitano développe au travers de son dernier film „Dolls“ trois histoires d’amour poussées à l’extrême, inspirées des émotions éternelles des précieuses poupées du théâtre Bunraku.

L’amour immortel

Les trois histoires que Kitano montre dans „Dolls“ sont très sensiblement et doucement entrelacées par une immense tristesse, tout en étant réalisées avec beaucoup de beauté pour relater ce que l’on appelle „l’amour éternel“.

Tout d’abord: l’histoire de Matsumoto et Sawako, qui fera office de fil conducteur tout au long de ces aventures. Ce couple, destiné au bonheur, était sur le point de se marier. Jusqu’à ce que Matsumoto, fortement influencé par sa famille et sa réussite professionnelle, prenne la pire décision de sa vie et accepte d’épouser la fille de son patron. mehr lesen / lire plus