Le woxx avait plutôt coutume de recruter de jeunes talents pour leur offrir la possibilité de débuter dans une profession qui s’apprend beaucoup sur le tas. Mais depuis la semaine dernière, c’est un « vieux loup » du journalisme qui a rejoint notre équipe en la personne de Fabien Grasser. Ancien « rédac’ chef » du Quotidien, il devra s’adapter à l’autogestion woxxienne. Une « dégradation » qui ne l’empêche pas d’occuper déjà pleinement les pages de notre hebdomadaire, comme on peut le constater dans la présente édition. Sa longue présence dans la presse écrite luxembourgeoise a été interrompue par un périple de plusieurs années en Afrique, qui lui a permis d’y constater les « bienfaits » du modèle économique dominant. Il n’est donc pas étonnant que les questions économiques et sociales, tout comme celles qui touchent au Sud global, préoccupent cet Alsacien de souche. L’équipe du woxx peut se réjouir de l’arrivée d’une plume française qui redécouvre ainsi la vie du brave frontalier lorrain livré à la merci des transports publics, en crainte permanente de rater le début d’une réunion de rédaction ou d’une conférence de presse alors qu’il se trouve coincé quelque part autour de Bettembourg. La rubrique afférente risque d’être alimentée de nombreux papiers et billets d’humeur sur ce qui sera bientôt le mode opératoire de la majorité des employé-es de notre pays.
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