Viviane Reding, ex-vice-présidente de la Commission européenne et désormais simple députée, vient de remettre son projet de rapport sur le Tisa (Accord sur le commerce des services, ACS). Dans un communiqué de presse, elle explicite sa position : « Oui mais au Tisa. (…) Oui à une meilleure régulation internationale, mais non à une régulation européenne inférieure. » Cherchant à ménager la chèvre et le chou, la députée souhaite que le Parlement européen parvienne à la fois à « ouvrir les marchés pour nos entreprises à l’étranger » et à « assurer un filet de sécurité pour les citoyens en Europe ». Rappelons que les négociations sur cet accord sont critiquées notamment parce qu’elles se déroulent en secret. Viviane Reding se veut rassurante : parmi les dix points qu’elle soutient en tant que rapporteure se trouve la transparence. Hélas, pour elle cela ne veut nullement dire accès des citoyens à l’ensemble des documents de négociation – d’après Wikipedia, une version se trouve actuellement dans une armoire forte au Parlement européen et n’est consultable que sur autorisation spéciale. Reding se contenterait de « fiches d‘information pour chaque partie de l‘accord et rapports factuels après chaque tour de négociations » plutôt que d’exiger l’ouverture de l’armoire.
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