(dv) – Voyez-vous, finalement, ça sert à quelque chose de traîner dans les bars du centre-ville de Luxembourg. On peut y trouver, entre autres, des petits trésors, si, si. Dernier en date, un CD d’un groupe de trois musiciens dénommé « JB et les affranchis ». Le titre dira certainement quelque chose aux habitué-e-s de l’O-bar, qui se trouve sur la place du Théâtre et dont JB, de son nom complet Jean-Baptiste Seror, est barman. D’ailleurs, il semble que pour l’instant, c’est un des quelques endroits, avec le Vis-à-Vis – qui fait le coin de la rue Beaumont et des Capucins – où l’on peut le trouver. Cette production vaut pourtant le coup d’être écoutée. Entre textes d’une agréable poésie sans prétention (« Emmènes-moi ») et parfois joyeusement provocateurs (« le roi d’la rigolade »), le trio enchaîne sur une musique aux accents jazzy-tsiganes, ce qui n’est pas sans rappeler le chanteur français Sanseverino. Mais rendez-vous plutôt dans ces bars et convainquez-vous vous-mêmes, vous ne serez pas déçus du voyage.
Jeb Loy Nichols: Heimkehrer einer Herbstreise
Man kann sich glücklich schätzen, wenn man in seinem Leben einen musikalischen Begleiter wie Jeb Loy Nichols hat. „Fellow Travellers“ – so hieß passenderweise um 1990 auch die erste „richtige“ Band des Musikers, der da längst schon Kolleg*innen wie die Rapperin Neneh Cherry („Raw Like Sushi“), Ari Up von „The Slits“ und den Dub-Produzenten...

