C’est un plaisir rare et narcissique pour un journaliste, que de taper son propre nom sur Google pour voir où ses articles ont bien pu atterrir dans les fins fonds de la toile. La revue de presse européenne, Arte, tel ou tel magazine prestigieux ont-ils remarqué ce que j’écris ? Y-a-t-il des commentaires ? C’est aussi l’exercice auquel s’adonnait un woxxie cette semaine, juste une minute avant de partir prendre son train. Mal lui en prit. Si son éditorial sur mai 68 s’est bien retrouvé sur le site d’Arte et celui du Courrier International, une troisième mention ne lui plaisait pas du tout. Il s’agit d’une de ces pages qui utilisent la vieille écriture fracturée allemande et dont l’engin de recherche s’appelle « Aggregator ». Un petit regard sur les liens suffisait à confirmer : c’est un site néo-nazi. Pire encore, ils semblaient apprécier le commentaire du woxxie. Une longue mise en question majeure d’ensuivit. Suis-je vraiment de gauche ? D’où viennent ces impulsions musculaires dans mon bras droit, que je ne peux m’empêcher de lever ? Finalement, il en retint deux choses : ne plus jamais écrire un édito sur mai 68 et ne plus jamais laisser des nazis lui faire rater le train.
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