En temps de crise, le bien-être des citoyens et citoyennes prend le devant sur les richesses matérielles. Mais depuis plusieurs décennies déjà, l’OCDE s’applique à mettre en place des indicateurs du bien-être, comme l’a expliqué Martine Durand, sa cheffe statisticienne, mercredi lors d’une conférence du Conseil économique et social (CES) et du Conseil supérieur pour un développement durable (CSDD). La « mesure du progrès » des pays se focalise sur les gens et les ménages, non sur l’économie, et l’on veut connaître non les moyennes mais les inégalités entre les individus en matière de santé, de compétences ou de qualité de l’environnement par exemple. Mais, a avoué Durand, « c’est en choisissant les indicateurs que les choses se compliquent ». Exemple : les divorces. Comment interpréter leur augmentation en termes de bien-être ? Un autre problème sont les domaines « sensibles » comme la religion. Si la statisticienne a souligné que pour l’OCDE, il n’y a pas d’exclusion au préalable, il y a des données qui ne sont simplement pas recueillies dans certains pays de l’OCDE. De son côté, Serge Allegrezza, co-président du CES, a souligné que pour le rapport sur des indicateurs luxembourgeois qui est en train d’être élaboré par le CES et le CSDD et qui doit être remis en octobre, on a « laissé de côté les questions politiques et philosophiques ».
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