(lc) – Non seulement ils doivent se battre contre vents et marées dans les dossiers économiques et sociaux, mais déi Lénk sont aussi restés cohérents jusqu’à la fin quant à leur attitude par rapport au Srel : ne pas fermer la commission d’enquête, un point sur lequel notamment François Bausch a effectué une belle pirouette, et supprimer tout simplement le service de renseignement. Car comme le remarquait Serge Urbany : « Dans la commission, j’ai vraiment compris que le Srel était au service de la politique et de rien d’autre. Les ministres, socialistes aussi, sont clients du Srel. » Quant à leur campagne électorale, on n’en connaît pour l’instant que le slogan, court à souhait, « Elo. » – qui semble aussi traduire l’urgence dans laquelle se trouve le parti pour rassembler ses 60 candidat-e-s et adopter son programme électoral. Ce sera d’ailleurs chose faite le 2 août, où ils tiendront un congrès extraordinaire. En tout, déi Lénk devrait, selon les derniers sondages effectués avant l’annonce des nouvelles élections, sortir renforcé de ce suffrage et gagner un voire deux sièges parlementaires.
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