(lc) – Qu’Arcelormittal fasse dans le « recyclage » de vieux pneus en les brûlant dans son haut-fourneau électrique d’Esch-Belval est connu. Cette mesure, provisoire entre 2009 et 2011, et définitivement autorisée entre-temps par l’ancien ministre du Développement durable Marco Schanck, risque pourtant de devenir une nuisance durable. Le comité de suivi, composé du Méco, de l’initiative « Stop Dioxin », de représentants de l’Administration de l’environnement et d’Arcelormittal a constaté des problèmes sur les analyses faites en juin, et qui n’ont été accessibles qu’en novembre : les seuils minimaux de plusieurs composants dangereux (monoxyde de carbone, dioxyde de soufre et autres) étaient dépassés de deux à sept fois. Pour Christiane Leclerc de l’initiative « Stop Dioxin », la situation est inacceptable et elle regrette l’attitude d’Arcelormittal au sein du comité de suivi : « Pour eux, les seuils sont trop bas et il essaient de les faire augmenter. Pourtant, nous les avons calculés en fonction de seuils de quatre autres usines comparables, dont une d’Arcelormittal. » Les deux associations ont d’ailleurs pris rendez-vous pour après les vacances de Noël chez la nouvelle ministre de l’Environnement Carole Dieschbourg et son secrétaire d’Etat Camille Gira. Donc, même si apparemment le conflit sur les conventions collectives s’est calmé, Arcelormittal n’est pas encore sorti de l’auberge.
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