(lc) – Fini les temps où la Commission nationale pour la protection des données (CNPD) n’était qu’un petit bureau pépère servant à autoriser des caméras de vidéosurveillance. Au fur et à mesure que les questions de la vie privée sur internet (et offline) deviennent plus pressantes, la charge de travail de la CNPD augmente – raison pour laquelle une des revendications formulées dans le cadre de son rapport annuel est un accroissement de ses effectifs. Ainsi, les demandes d’autorisation, mais aussi les plaintes, sont en nette hausse depuis des années. Outre les problèmes d’effacement des données sur internet que la Cour de justice européenne vient de clarifier (woxx 1267), ce sont aussi des questions de licéité de certaines pratiques commerciales ou administratives, le refus d’accès à des données (tiens, on ne nous avait pas promis une loi là-dessus ?), la transmission déloyale de données à des tiers, des litiges sur la vidéosurveillance et des oppositions à la prospection que la CNPD doit traiter. A noter aussi que la plupart des plaintes – 69 pour cent – viennent de l’étranger. Même si la plus récente action de la CNPD, une procédure d’investigation suite à l’attaque informatique contre le site eBay, est une affaire grand-ducale : la société a bel et bien son siège au Luxembourg.
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