(da) – Quatorze ans après les manifestations contre le sommet du G8 à Gênes et les violences qui s’y étaient déroulées – elles avaient culminé avec la mort de Carlo Giuliani, tué par la balle d’un policier -, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné l’Italie. Le reproche : ne jamais avoir identifié ni poursuivi en justice les policiers responsables de violences contre des activistes altermondialistes lors de l’assaut de l’école Diaz. Des violences qualifiées d’« actes de torture » par la CEDH, qui par ailleurs considère que la législation italienne fait preuve de lacunes en ce qui concerne les abus policiers et la torture, justement. Le requérant, âgé de 62 ans au moment des faits, avait subi plusieurs fractures après que les carabinieri avaient envahi l’école qui servait de dortoir à quelque 300 altermondialistes. Seuls des responsables policiers avaient été condamnés à des peines légères en 2007, tandis que les policiers qui avaient pris part à l’assaut nocturne avaient pu échapper aux poursuites. Pendant le procès de 2007, un policier avait qualifié l’envahissement de l’école de « vraie boucherie ». Depuis ce jeudi, le parlement italien discute de l’introduction du « délit de torture » dans le Code pénal.
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