Le covid long nécessite « un traitement individuel et personnalisé » : c’est la conclusion d’une étude internationale dirigée par l’unité de recherche de la Rehaklinik du Centre Hospitalier Neuro-Psychiatrique (CHNP), à Ettelbruck, et le Prof. Dr. Claus Vögele de l’Université du Luxembourg. Cette étude, menée auprès de 1.200 patient·es touché·es par le covid long provenant du Luxembourg, d’Allemagne et de Suisse, montre que les syndromes psychiques liés à cette maladie sont complexes et peuvent considérablement altérer la qualité de vie des malades, d’autant plus qu’ils interagissent avec les symptômes physiques. Les résultats démontrent ainsi un impact significatif du covid long sur la santé mentale, notamment en raison de l’augmentation de l’anxiété, de la dépression et des troubles psychosomatiques, en particulier chez celleux qui présentent des symptômes physiques sévères de la maladie. « Chaque patient présente des symptômes psychiques différents, et leur intensité varie largement d’une personne à l’autre », précise également la Rehaklinik, qui préconise donc une prise en charge sur mesure et holistique, avec un traitement tant physique que psychique. Une approche « cruciale », d’après les auteur·rices de cette étude qui devrait permettre d’ouvrir la voie à des stratégies de soins plus adaptées. Une lueur d’espoir aussi pour les malades, dont quelques-un·es avaient alerté le woxx sur une prise en charge défaillante de cette maladie au Luxembourg (woxx 1814).
Coopération transfrontalière : Les ordures sans le père Noël
La huitième Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise n’a pas abouti aux résultats attendus par la partie française, le 11 décembre. Le Luxembourg refuse toujours le principe de la rétrocession fiscale. Le ministre français de l’Europe a fait part de son agacement et a séché la conférence de presse avec Xavier Bettel.

