Par voie de communiqué de presse, le Mudam a annoncé le 20 août dernier qu’il accueillait « José da Costa en tant que responsable du développement et engagement ». Titulaire d’un « master of business administration » de l’université de Miami (aux States, pas à Differdange), il roule sa bosse notamment à la Loterie nationale, puis passe à la promotion immobilière spécialisée dans les maisons passives. Dirigeant de l’exclusif Paperjam Business Club de 2014 à 2015, da Costa a aussi lancé Hasu – une société de préservation du patrimoine architectural à Kyoto. Si l’intitulé du poste ne correspond pas à un de ceux présents sur l’organigramme, il ne s’agit pas tout de même d’une pure et simple création de poste. Interrogée par le woxx, l’attachée de presse du Mudam, Julie Jephos, a confirmé que le poste de José da Costa « occupe la place qui était libre depuis une année maintenant au service communication ». Selon nos informations, il s’agit donc bien du remplacement d’Isabelle Piton – l’ancienne directrice de la communication, licenciée par le conseil d’administration « pour manque de résultats »… peu après le départ scandaleux de l’ancien directeur du musée, Enrico Lunghi.
Coopération transfrontalière : Les ordures sans le père Noël
La huitième Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise n’a pas abouti aux résultats attendus par la partie française, le 11 décembre. Le Luxembourg refuse toujours le principe de la rétrocession fiscale. Le ministre français de l’Europe a fait part de son agacement et a séché la conférence de presse avec Xavier Bettel.

