« Le ministre de la Sécurité intérieure ne partage pas l’analyse de l’honorable député concluant à une atteinte à la liberté de presse. » Voilà la réponse, peu surprenante, d’Étienne Schneider au député Déi Lénk David Wagner, qui l’avait interrogé au sujet de l’arrestation, pour un contrôle d’identité, de deux journalistes espagnols enquêtant sur une affaire de corruption. Le Conseil de presse n’aurait-il pas dû être informé des faits ? C’est, entre autres, ce que voulait savoir Wagner, qui faisait référence à un accord conclu entre le procureur d’État et le Conseil de presse, selon lequel un membre dudit conseil doit être présent lors de perquisitions menées à l’encontre de journalistes. Non, dit Schneider, les policiers ne sont tenus de rapporter qu’aux autorités judiciaires. Bien, mais les autorités judiciaires, qui sont informées en cas d’arrestation pour contrôle d’identité, n’auraient-elles pas pu en référer au Conseil de presse ? D’ailleurs, les journalistes auraient été arrêtés parce que, lors du contrôle, « les recherches » auraient révélé un « problème au niveau des documents d’identité des deux personnes contrôlées », selon Schneider. Qui ne souffle pas un traître mot du genre de « problème » rencontré.
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