L’association luxembourgeoise des professionnel-le-s du spectacle vivant (Aspro) vient de mettre en ligne la première mouture d’un glossaire qui explique ce qui se passe dans les coulisses du théâtre.
Ce n’est pas pour rien que la jeune association a choisi son nom : être intermittent-e du spectacle au Luxembourg peut effectivement donner lieu à des maux de tête. Alors que sur scène, le public voit avant tout actrices et acteurs et peut-être prend en compte le ou la metteur-euse en scène, les multiples petites mains qui ont préparé la soirée de spectacle sont généralement inconnues du grand public.
Cela alors qu’être intermittent-e est un métier souvent très précaire et mal rémunéré, alors que celles et ceux qui choisissent ce chemin le font le plus souvent par passion et ne comptent pas leurs heures. Au grand-duché, la situation est d’autant plus compliquée que, selon l’Aspro, ses membres « rencontrent encore et toujours des difficultés financières et administratives ». Même si la loi qui a instauré leur statut en 1999 a été un pas en avant, force est de constater que la scène luxembourgeoise s’est professionnalisée depuis et que beaucoup de nouvelles structures – apportant aussi leur lot d’intermittent-e-s – se sont constituées.
Pour mieux rendre visibles ces métiers inconnus et pour une meilleure compréhension, l’Aspro a donc mis en ligne son glossaire, dans lequel l’association retrace les différentes occupations allant de a comme accessoiriste à s comme scénographe, et doté d’un addendum détaillant des points importants dans l’exercice de ces jobs, comme le salaire brut, la TVA, les contrats ou encore les droits d’auteur-e.