Dans les salles : L’ultima notte di Amore

Si tout dans ce film sombre − dans tous les sens du terme − rappelle les polars des années 1970, y compris la musique de Santi Pulvirenti qui sonne comme du Ennio Morricone, on ne s’y ennuie pas, au contraire. La distribution épatante, Pierfrancesco Favino en tête, ou la réalisation fiévreuse d’Andrea Di Stefano, qui sert notamment une scène d’action haletante dans un tunnel, captivent l’attention. Un passage de témoin réussi de la mafia italienne à la pègre chinoise pour le contrôle de Milan, avec l’émotion en prime.

L’évaluation du woxx : XXX
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Dans les salles : The Little Mermaid

Le film cherche à cocher de manière bavarde et démonstrative toutes les cases des thématiques sociétales actuelles, de l’écologie à la décolonisation en passant par l’égalité des genres, pour contrer les relents passéistes du conte originel. Les séquences subaquatiques, plutôt sombres, ne sont pas vraiment un régal pour l’œil. Il n’empêche que la sauce musicale prend bien, que le deuxième tiers en forme de comédie romantique à l’atmosphère caribéenne est plutôt agréable, et surtout que la nouvelle venue Halle Bailey compense son jeu timoré par une voix enchanteresse. Si l’on a aimé la première version, on ne sera pas trop déçu. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Plan 75

Au moyen d’une photographie en clair-obscur qui évoque un quasi-reportage, Chie Hayakawa juxtapose les histoires dans un Japon vieillissant qui a décidé de proposer la fin de vie volontaire à ses seniors. Le rythme est contemplatif, la mise en scène au cordeau : résultat, une fable d’anticipation glaçante − mais pas dénuée d’espoir − sur le traitement de la vieillesse dans une société qui a cessé de valoriser l’expérience.

L’évaluation du woxx : XXX
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In der Arte-Mediathek: Marco & Polo Go Round

Wer zwischendurch eine Viertelstunde Freizeit übrig hat, sollte sich „Marco & Polo Go Round“ von Benjamin Steiger-Levine in der Arte-Mediathek anschauen: Ein animierter Kurzfilm über ein Paar mitten in der Beziehungskrise. Klingt anstrengend, ist aber durch die detailreiche, kunstvolle Animation sowie seinen Surrealismus ein immersives Sehvergnügen und dürfte vor allem denjenigen gefallen, die experimentelle Kunstfilme schätzen.

Verfügbar bis 30.09.2025 in der Arte-Mediathek.

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Dans les salles : War Pony

Dans les plaines de la plus grande puissance du monde, difficile de trouver sa place entre tradition et société de consommation : l’immense intérêt de ce récit d’apprentissage est qu’il se déroule dans la réserve de Pine Ridge et suit de jeunes autochtones d’Amérique. La mise en scène est ordinaire, le scénario pourrait être resserré, mais les réalisatrices et la distribution non professionnelle savent susciter l’émotion et pas la pitié.

L’évaluation du woxx : XX
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Dans les salles : De grandes espérances

Entre polar et suspense, les désillusions de la gauche – tant caviar que populaire – constituent l’arrière-plan d’un jeu amoureux où l’échelle sociale éclate face au pouvoir glamour et vénéneux de la politique. Même si l’on voit venir quelques rebondissements de loin, même si le film brasse peut-être un peu trop de thèmes, on reste captivé par ces jeunes gens contraints de choisir entre fidélité mutuelle et fidélité à leurs idéaux… quitte à s’arranger avec leur conscience.

L’évaluation du woxx : XX
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Auf der Website des Städel Museums: Meinungsbilder

Im Rahmen seiner Bildungsinitiative „Meinungsbilder. Anders sehen. Einander verstehen“ zur Demokratisierung von Kultur präsentiert das Frankfurter Städel Museum nicht nur einen Film, sondern eine sechsteilige Kurzvideoreihe auf seiner Website: Darin beleuchten Künstler*innen ikonische Werke der Museumssammlung wie etwa Edgar Degas‘ „Die Orchestermusiker“ in Bezug auf die Gegenwart. Themen sind unter anderem interkultureller Austausch, Rassismus und Feminismus. Ein spannendes Format für alle, die einen neuen Blick auf traditionsreiche Gemälde werfen wollen sowie ein Geheimtipp für Kulturvermittler*innen auf der Suche nach Inspiration. Punktabzug gibt es dafür, dass außer Rosemarie Trockels „Who Will Be In in ’99?“ nur Werke von Männern besprochen werden …

Auf staedelmuseum.de/de/filmreihe-meinungsbilder mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Emily

Si l’on accepte les libertés prises avec la biographie d’Emily Brontë et les quelques longueurs, on pourra être séduit par la véritable esthétique proposée par Frances O’Connor – au service d’une histoire romancée certes, mais à la façon de l’écrivaine justement, servie de plus par une belle photographie du Yorkshire. Actrice elle-même, la cinéaste offre aussi un large espace de jeu à une Emma Mackey joliment exaltée.

L’évaluation du woxx : X
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Dans les salles : Suzume no tojimari

Toujours avec une attention aux détails réjouissante, Makoto Shinkai propose un nouveau conte magique où s’invitent la catastrophe de Fukushima et plus généralement les relations entre êtres humains et environnement. Entre historiette d’amour et fantastique, le film avance avec habileté sur la corde. On regrettera cependant une première partie linéaire et systématique : le cinéaste d’animation ne convaincra complètement ici que ses enthousiastes.

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Dans les salles : Je verrai toujours vos visages

La justice réparatrice, comme le dit un personnage à la fin, c’est tout ce que les pouvoirs de l’argent détestent : on ne peut prévoir ni le temps qu’elle prendra, ni le nombre de personnes qu’il faudra impliquer, ni même si elle sera efficace. C’est pourquoi ce film basé sur la parole est important, malgré une simplification du processus (combien d’échecs pour un succès ?) qui force sur l’émotion.

L’évaluation du woxx : XX
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Dans les salles : The Lost King

Cette recherche de la tombe de Richard III par une néophyte à l’intuition surprenante bénéficie de certaines scènes amusantes ou à la sensibilité bien trouvée, ainsi que de l’énergie communicative de Sally Hawkins. Stephen Frears reste cependant bien sage dans sa mise en scène, peut-être engoncé par l’inévitable résonance royaliste de cette histoire vraie.

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Im Kino: Interdit aux chiens et aux italiens

Auch wenn es auf den ersten Blick so wirken mag: Der Stop-Motion-Film von Alain Ughetto ist kein Kinderfilm. Vielmehr greift der französiche Künstler auf selbstgebastelte Puppen und Landschaften zurück, um die Migrationsgeschichte seiner Familie von Italien nach Frankreich möglichst visuell ansprechend in Szene zu setzen. Das Konzept geht auf: „Interdit aux chiens et aux italiens“ sorgt nicht nur für beste Unterhaltung, sondern versetzt uns auch erfolgreich in die Haut der Figuren.

Bewertung der woxx: XXX
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Dans les salles : Saules aveugles, femme endormie

S’inspirant de nouvelles de Haruki Murakami, Pierre Földes compose un premier long métrage où la fantaisie de l’écrivain japonais et ses glissades dans l’irrationnel se reflètent à l’écran par des graphismes oscillant entre réalisme et onirisme. Cette coproduction luxembourgeoise, dont l’auteur signe aussi la musique, constitue un fascinant voyage dans les pensées de ses personnages. Du cinéma d’animation de très haut niveau.

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Auf arte.tv: Kinderraub. Ein dunkles Kapitel der katholischen Kirche

Während Francisco Francos Diktatur, aber auch noch in den Folgejahren, wurden in Spanien bis zu 30.000 Kleinkinder ihren Eltern gestohlen und mit gefälschten Papieren an Paare aus aller Welt weiterverkauft. Es ist einer der bedeutendsten Fälle von Kinderraub; Anhänger*innen der katholischen Kirche gelten als Drahtzieher*innen. Margot Litten, Redakteurin, besuchte für ihre Doku „Kinderraub“ Betroffene und die wenigen noch lebenden Verdächtigen, beziehungsweise deren Kontaktpersonen. Schockierend ist dabei vor allem die Ignoranz mit der die Autoritäten den Betroffenen bis heute begegnen. Ein interessanter Beitrag für alle, die über diese Verbrechen noch nicht im Bilde waren, auch wenn die Doku von der Ästhetik her etwas einfallslos wirkt. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : La syndicaliste

Très démonstratif, le film manque du rythme nécessaire à créer le suspense alors qu’il évoque une affaire d’État pourtant taillée pour le thriller. Celles et ceux qui admirent Isabelle Huppert bénéficieront au moins de sa présence bien particulière à l’écran ; les autres, pour leur dose de guerres intestines dans le nucléaire français, préféreront le livre dont est tiré le scénario.

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LuxFilmFest: The Quiet Girl

Colm Bairéads Erstlingswerk handelt von einem Mädchen namens Cáit, das bei Pflegeeltern zum ersten Mal in ihrem Leben Liebe und Zuneigung erfährt. Auf der Kurzgeschichte „Foster“ von Claire Keegan basierend, zeigt uns der Film Cáits Perspektive in meditativen und schönen, zum Teil aber auch repetitiven, kitschigen Bildern. Trotz toller Schauspieler*innen und einer größtenteils ansprechenden Inszenierung weiß Bairéads sein Werk nicht über den Status eines zu lang geratenen Kurzfilms zu erheben.

Bewertung der woxx: X

„The Quiet Girl“ ist im Rahmen des Lux Film Festivals am 3., 5. und 8. März im Utopia beziehungsweise in der Cinémathèque zu sehen. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : The Chapel

Plutôt que de proposer un huis clos sur la dynamique des relations entre finalistes du concours Reine Élisabeth, enfermés dans la « chapelle », le film préfère se concentrer sur le passé traumatique de sa protagoniste. Pour les cinéphiles, la barque est certes chargée… mais si l’on est mélomane, l’alchimie entre le post-romantisme de Rachmaninov et les retours en arrière du climax fonctionne plutôt bien.

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Dans les salles : Retour à Séoul

Étrange quête étirée dans le temps où se mêlent attirance et répulsion pour un pays et une famille biologique, le film joue de silences, d’incompréhensions et de sentiments refoulés pour sonder les interrogations d’une enfant adoptée. Sur le visage de Park Ji-min, souvent en gros plan, se déploie en permanence la bouleversante valse-hésitation d’une personne entre deux cultures, mais aussi d’une jeune femme qui cherche sa place dans un monde intimidant.

L’évaluation du woxx : XXX
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Dans les salles : Alcarràs

Les panneaux solaires, fossoyeurs rentables des vergers en berne ? En tout cas déclencheurs de tensions au sein même d’une famille pourtant unie, ce qui nous conduit à nous interroger sur la violence sourde que représente la sous-évaluation du travail de celles et ceux qui nous nourrissent. Sensible et retenue, cette chronique de la fin d’une certaine vie paysanne sous le soleil de Catalogne glisse sur l’écran comme le jus d’une pêche mûre. Un Ours d’or à Berlin amplement mérité.

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Dans les salles : Divertimento

Avec cette autre histoire de cheffe d’orchestre qui sort sur les écrans en même temps que « Tár », on se situe dans le registre du récit d’ascension sociale grâce au talent, avec tous les clichés de mise – notamment sur l’opposition entre Paris et la banlieue. La réalisatrice, fidèle à son goût pour la fable sociale, illustre sans éclats un scénario sympathique mais prévisible. Reste la musique : difficile de ne pas se laisser emporter quand on est mélomane. Mais mieux vaut l’être pour apprécier le film.

L’évaluation du woxx : X
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