La ministre des affaires étrangères croate l’emporte sur son homologue belge, Didier Reynders avec 159 contre 105 voix.

Marija Pejčinović Burić, en 2017 à l’occasion de la présidence estonienne du Conseil de l’UE Photo : Arno Mikkor (EU2017EE)/flickr
Mercredi 26 juin, après une semaine marquée par la réintégration de la Fédération de Russie au sein du Conseil de l’Europe, après son exclusion en 2014 suite à l’annexion de la Crimée, et le retrait de la délégation ukrainienne en signe de protestation, l’assemblée a élu une nouvelle secrétaire générale en la personne de Marija Pejčinović Burić.
Avec 159 voix sur 264, la Croate âgée de 56 ans l’a ainsi emporté face au ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, qui a recueilli 105 voix.
Un Conseil aux couleurs des Balkans
Née à Mostar, en ex-Yougoslavie, la démocrate Marija Pejčinović Burić est ministre des Affaires étrangères et européennes de Croatie depuis 2017. Elle est la deuxième femme à occuper cette fonction après Catherine Lalumière (F) en 1989 et la deuxième femme originaire des Balkans à occuper une haute fonction au sein du Conseil de l’Europe. En effet, depuis 2018, une Bosnienne, Dunja Mijatovic, occupe la fonction de commissaire aux droits de l’homme.
Dans son discours de remerciement, la prochaine secrétaire générale, dont une des fonctions consistera à gérer le budget de l’organisation paneuropéenne pour la défense des droits de l’homme, a évoqué une des organisations les plus importantes en Europe, « plus importante que jamais » qui doit promouvoir le dialogue entre « États membres ». Selon Marija Pejčinović Burić, il s’agira de travailler sur les bases fondamentales du Conseil de l’Europe, fondé en 1949 qui sont « la paix et la prospérité des citoyens européens ».
Das könnte Sie auch interessieren:
- La Russie réintègre le Conseil de l’Europe
- Italie : La guerre contre la presse franchit une nouvelle étape
- Am Bistro mat der woxx #272 – Wisou et warscheinlech zu engem Rietsruck bei den EU-Wale komme wäert
- Droits humains : pour l’ONU, la finance doit rendre des comptes
- Bénéficiaires effectifs : un gros coup de canif dans la transparence