Moins d’un quart des actif·ves travaillent dans leur commune de résidence, révèle l’Observatoire du développement territorial (ODT) dans son dernier numéro de la série « Des cartes et des chiffres ». En moyenne, les résident·es luxembourgeois·es parcourent 16,7 km pour se rendre au travail, soit 33,4 km par jour. Les 216.522 travailleur·euses frontalier·ères (dont 52,7 % de Français·es) parcourent pour leur part 47,6 km, soit 95,2 km par jour. Sans surprise, la plupart d’entre elleux (62.295) viennent travailler dans la capitale – où sont concentrés un tiers des 500.000 emplois nationaux –, ainsi que dans le sud du pays, notamment à Esch-sur-Alzette, où sont employé·es 10.148 frontalier·ères. Tous ces flux journaliers intenses, en croissance perpétuelle, ainsi que la concentration de l’emploi continuent de poser des défis majeurs en termes de mobilité, en dépit de la gratuité des transports publics et de l’extension du tram, mais aussi en termes de pollution, de dépenses publiques, d’impact sur la santé et de sécurité routière. En conclusion de son rapport, l’ODT préconise quelques pistes pour améliorer la situation, comme décentraliser des emplois vers d’autres pôles économiques nationaux et transfrontaliers, favoriser le télétravail et le coworking pour réduire les déplacements, ou encore renforcer la coopération transfrontalière en développant une meilleure planification des infrastructures et des services de transport.
Des trajets domicile-travail toujours plus longs
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