L’OGBL parle d’une « deuxième affaire Kralowetz » : lundi matin, une quinzaine de sociétés du groupe de transport Jost, dont le siège administratif se trouve à Weiswampach dans le nord du Luxembourg, ont été perquisitionnées par des enquêteurs en Belgique, en Slovaquie, en Roumanie et au Luxembourg. Mardi, le chef d’entreprise ainsi que deux autres personnes ont été interpellés par la police belge. Les reproches ? L’entreprise aurait recruté plusieurs centaines de conducteurs de poids lourds en Europe de l’Est pour les faire travailler en Belgique – aux conditions de travail de leurs pays d’origines. Le groupe Jost serait soupçonné, au Luxembourg, d’avoir constitué une organisation criminelle visant à pratiquer la traite d’être humains et d’avoir enfreint le Code du travail. Le parquet luxembourgeois a révélé que l’année passée déjà, l’Inspection du travail et des mines (ITM) avait porté plainte pour faux décomptes de salaires, plainte « tenue en suspens » afin de ne pas entraver les perquisitions de grande envergure de cette semaine. Le LCGB et l’OGBL ont réagi, le premier pointant du doigt les manquements de l’ITM tandis que le second revendique que la lutte contre le dumping social devienne une « priorité absolue en Europe ».
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