Emmanuel Macron rejoint Friedrich Merz dans sa croisade contre la directive devoir de vigilance, la CS3D, demandant sa suppression définitive. « Nous sommes tout à fait d’accord avec le chancelier Merz et d’autres collègues pour aller bien plus vite » en matière de simplification, « et la CS3D et quelques autres régulations ne doivent pas être simplement repoussées d’un an, mais écartées », a déclaré le président français ce lundi 19 mai, devant les participants du sommet Choose France, une réunion d’investisseurs internationaux, à Paris. Le chancelier allemand avait lancé un appel identique à l’UE, le 9 mai, au nom de la lutte contre la bureaucratie, qui entraverait la compétitivité des multinationales européennes. Les deux dirigeants accèdent ainsi à une revendication du patronat, opposé à ce texte qui impose aux entreprises des obligations en matière de droits humains et environnementaux dans l’ensemble de leur chaîne de production. La Commission européenne avait déjà repoussé d’un an l’entrée en vigueur de la directive et en avait réduit certains dispositifs contraignants. La France avait été le premier pays au monde à se doter d’une législation nationale sur le sujet en 2017. « À l’heure où la crise climatique et les inégalités s’aggravent, cette annonce va à rebours des urgences sociales et écologiques », a dénoncé un collectif de 12 ONG françaises, dans une première réaction.
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