
(Photo : police.public.lu)
Qu’en est-il de la lutte contre la pédopornographie au Luxembourg ? C’est une question qu’a posée la députée CSV Nancy Arendt à la ministre de la Justice Sam Tanson et au ministre de la Sécurité intérieure François Bausch. Elle a en outre voulu connaître les moyens que le pays alloue au combat contre ce fléau. S’y ajoutent des questions sur un nouveau logiciel mis en œuvre en Allemagne et des recommandations du Parlement européen en la matière. Sur les moyens, la réponse est modeste : deux des treize enquêteurs de la section « protection de la jeunesse et infractions à caractère sexuel » bossent exclusivement sur la pédopornographie – mais les ministres promettent un renforcement de cette section. Le nombre d’affaires varie entre 30 et 44 par année depuis 2014, dont seulement quelques-unes sont le fruit d’une dénonciation étrangère. Quant au logiciel allemand – qui utilise l’intelligence artificielle –, « la police attend les premiers retours d’expérience des pays précurseurs ». Finalement, les ministres assurent que le pays fait « bien entendu usage des outils fournis par Europol et Eurojust », comme le préconise le Parlement européen, et que c’est même par ce moyen que la police a été informée de la grande majorité des affaires de pédopornographie au grand-duché.