Le 23 janvier, les quatre activistes accusés d’avoir redécoré les escaliers de la Philharmonie à la craie la veille de la fête nationale connaîtront enfin le verdict. Après avoir été reporté sur demande de la défense une première fois, puis une deuxième fois sur demande du parquet qui avait demandé une expertise sur la question de délébilité de la craie utilisée – expertise qui ne s’est pas faite, en fin de compte -, le procès a enfin pu avoir lieu lundi dernier. Et a tourné autour de la définition d’une « dégradation ». Alors que le parquet maintient que dégradation il y a eu, puisque les escaliers auraient perdu de leur « éclat », pour la défense, c’est tout le contraire : puisqu’il n’y a pas eu d’altération du matériel, il n’y a pas lieu de parler de « dégradation ». Surtout que la perte en « éclat » serait plutôt due à l’intervention des pompiers appelés en renfort par la police qu’à l’action des inculpés. C’est d’ailleurs l’autre point de discorde : cette intervention était-elle bien nécessaire, alors que les activistes avaient proposé de nettoyer eux-mêmes les escaliers ? Un policier appelé à la barre a maintenu que oui, puisqu’ils auraient mis plus d’une demi-heure à enlever une lettre – ce que réfutent les accusés. Tandis que le parquet a demandé une amende, la défense mise sur une relaxe.
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