Ça faisait un certain temps que le projet de loi réformant le service de renseignement – pourtant un des piliers de la situation politique actuelle – n’avait plus fait parler de lui. Pourtant, la commission parlementaire des institutions a récemment donné le feu vert à une énième mouture de ce projet, après avoir pris en considération un avis du Conseil d’État. C’est cet avis et les conclusions que la commission parlementaire en a tirées qui ont provoqué un coup de gueule du député Déi Lénk Serge Urbany – qui siège aussi dans la commission. Dans un communiqué, il estime que l’avis de la haute corporation était « téléphoné », donc voulu pour éviter à la directrice du Srel une responsabilité pénale au cas où cette dernière ne se plierait pas à son devoir d’information devant la commission parlementaire. Pour Urbany, l’absence d’égalité de traitement – les directeurs d’autres services ne sont pas concernés – renforcerait la culture du secret et, surtout, cette disposition enterre une des revendications-clés contenues dans le rapport de 2013 sur le scandale du service. La coalition a fait marche arrière encore une fois sur une de ses promesses, et les barbouzes peuvent continuer à faire leur besogne en toute impunité.
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