Pacte sur la migration et l’asile : L’acceptation d’un pacte violant les droits humains

Six mois de pression, une opposition ignorée et peu de place pour négocier. Des documents confidentiels dévoilent comment des député-es européen-nes ont été contraint-es d’accepter un pacte qu’ils et elles avaient pourtant qualifié d’« inhumain ».

À Neukölln, du graffiti peint entre des fenêtres à barreaux dénonçe la politique contre les réfugiés de l’UE. Les critiques d’une partie de la population ainsi que de la société civile ne cessent d’augmenter. (Copyright: Flickr/Hossam el-Hamalawy)

Après six mois de pression, le Luxembourg ainsi que quelques autres États membres, dont l’Allemagne et le Portugal, qui avaient fait opposition, ont finalement accepté d’inclure une disposition controversée dans le Pacte sur la migration et l’asile de l’Union européenne. mehr lesen / lire plus

Rétention de mineur-e-s : la CCDH regrette le surplace du gouvernement

Début avril, le gouvernement avait sèchement retoqué une proposition de loi de Déi Lénk visant à interdire la rétention de mineur-e-s avec leurs familles – la Commission consultative des droits de l’homme (CCDH) s’est autosaisie de la proposition.

(wikimedia_cayambe)

Lors d’une conférence de presse en visioconférence ce mardi après-midi, l’équipe de la CCDH a présenté son avis sur une proposition de loi – pourtant déjà mort-née, vu que le gouvernement campe visiblement sur ses positions, qui veulent que la possibilité d’enfermer des mineur-e-s soit une nécessité.

Le président de la commission Gilbert Pregno s’est expliqué sur le pourquoi et surtout le timing de la démarche : c’est que, à partir de demain, le gouvernement est auditionné par le Comité des droits de l’enfant (dépendant des Nations unies) et que la rétention de mineur-e-s tout comme l’enfermement d’enfants tout court seront sûrement des thèmes que le comité abordera. mehr lesen / lire plus

Enfermer des réfugié-e-s mineur-e-s : une nécessité pour le gouvernement

Le gouvernement vient de retoquer une proposition de loi de Déi Lénk visant à interdire l’enfermement de mineur-e-s au centre de rétention – prouvant ainsi que la volonté d’expulser les indésirables lui importe plus que la Convention internationale relative aux droits des enfants (CIDE). 

(Wikimedia_Cayambe)

Si la coalition semble sur la bonne voie pour interdire définitivement l’emprisonnement de mineur-e-s dans ses centres pénitenciers réservés aux adultes, les enfants de réfugié-e-s pourront très bien être privé-e-s de leur liberté – même en n’ayant commis aucun crime. Depuis l’ouverture du centre près du Findel, la possibilité d’y enfermer des enfants avec leurs familles existe. mehr lesen / lire plus