Dans les salles : Les filles d’Olfa

Entre documentaire et fiction, Kaouther Ben Hania s’empare du sujet de la radicalisation de jeunes filles pour mieux aborder le poids de la tradition dans l’éducation des enfants − et comment en briser le cercle vicieux. Une réalisation tremblotante à la caméra pour forcer le réel, mais beaucoup d’émotion dans les scènes où véritables sœurs et actrices font revivre une histoire familiale troublée.

L’évaluation du woxx : XX
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Dans les salles : Visions

Une chose est sûre : le film lorgne beaucoup du côté des Hitchcock et consorts. On peut s’agacer à énumérer les références, mais on peut aussi se glisser dans l’ambiance de ce scénario alambiqué pour voir évoluer à l’écran une blonde désorientée et une brune vénéneuse, complétées par un médecin mystérieux. On y prend un certain plaisir coupable, malgré le poids permanent des modèles cinématographiques.

L’évaluation du woxx : XX
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Im Kino: Anatomie d’une chute

In Justine Triets Film entwickelt sich die Rekonstruktion eines Sturzes zur Rekonstruktion einer Beziehungs
dynamik. Das Ergebnis ist fesselnd und berührend.

Vor Gericht muss sich Sandra für ihre Qualitäten als Ehefrau verantworten. (Fotos © Les Films Pelléas – Les Films de Pierre)

Sandra (Sandra Hüller) und Marge (Jehnny Beth) sitzen sich in einem Wohnzimmer gegenüber. Erstere ist Schriftstellerin, letztere Studentin. Es ist ein Interview, aber ein durchaus entspanntes: Immer wieder nippt Sandra an ihrem Glas Wein und stellt mindestens genauso viele Fragen wie sie beantwortet.

Plötzlich ertönt in einem der oberen Stockwerke des Hauses laute Musik, eine Instrumentalversion von 50 Cents P.I.M.P. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Chiara

Photo: Emanuela Scarpa

Loin des clichés d’un Moyen Âge sombre et sanglant, Susanna Nicchiarelli éclaire cette biographie de Claire d’Assise d’une lumière vive lorsque les scènes se passent à l’extérieur et propose des intermèdes chantés qui respirent la joie. Si le thème religieux n’est pas forcément attirant au premier abord (la réalisatrice, d’ailleurs, avoue ne plus être croyante), le portrait d’une femme qui s’affirme en dépit d’un carcan catholique masculin emporte finalement l’adhésion, tout comme les scènes de la relation fusionnelle de l’héroïne avec François d’Assise émeuvent.

L’évaluation du woxx : XX
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Dans les salles : Une nuit

À la fois récit adultère et chronique d’une première rencontre, le film se balance sans cesse sur les fils de la banalité et du discours psychologisant à propos des relations actuelles entre hommes et femmes. Il garde cependant son équilibre grâce à une autodérision tout en retenue et à de formidables interprètes, offrant au passage quelques scènes mémorables qui viennent compenser de petites longueurs.

L’évaluation du woxx : XX
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Im Kino: Passages

Vordergründig eine queere Dreiecksgeschichte, geht es in „Passages“ um sehr viel mehr.

Tomas meint’s nicht böse, richtet mit seinem Verhalten aber dennoch Schaden an. (Fotos: © Courtesy of Sundance Institute)

„Passages“ hat etwas sehr Familiäres an sich. Das, obwohl der Handlungsverlauf nicht gerade den Stoff zahlreicher Filme darstellt. Im Zentrum steht der in Paris lebende deutsche Regisseur Tomas (Franz Rogowski), der nach Drehschluss seines letzten Projekts nach einem Kick hungert. Nach einem feucht-fröhlichen Abend in einem Club hat er zum ersten Mal in seinem Leben Sex mit einer Frau (Adèle Exarchopoulos). Am nächsten Morgen kann er es kaum erwarten, seinem Ehemann Martin (Ben Whishaw) davon zu erzählen. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Reality

2018 wurde die ehemalige NSA-Linguistin Reality Winner wegen Spionage zu fünf Jahren Haft verurteilt. Alle Dialoge aus „Reality“ sind der Tonaufnahme ihrer Verhaftung und Befragung entnommen – der 93-minütige Film zeigt die Vorgänge demnach in Echtzeit. „Reality“ weiß durch seine formale Simplizität, fesselnde Spannungsdramaturgie und herausragenden Schauspielleistungen zu überzeugen.

Bewertung der woxx: XXX
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Dans les salles : Historias para no contar

Cette suite de sketches sur les relations amoureuses et le marivaudage commence plutôt fort, avec des dialogues au cordeau et un point de départ cocasse. Elle faiblit un peu cependant dans les histoires du milieu. Qu’à cela ne tienne : la distribution brille particulièrement, et lorsque le scénario sonne un rien facile, on regarde avec plaisir la belle brochette d’acteurs et actrices se dépêtrer de ces situations complexes provoquées par l’amour ou le désir.

L’évaluation du woxx : XX
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Dans les salles : Oppenheimer

Sur fond d’invention de la bombe atomique, l’adaptation biographique de l’été entrelace trois périodes clés dans la vie du physicien tourmenté Robert Oppenheimer. Le rythme est soutenu, les interprétations convaincantes, bien que les relations entre les personnages soient peu approfondies. Malgré l’ampleur existentielle du sujet, Nolan semble trop occupé à absoudre Oppenheimer pour pousser plus loin son exploration, retenant le regard sur le protagoniste. Il n’empêche qu’on reste captivé par le point fort du cinéaste : une mise en scène spectaculaire pour les yeux et les oreilles.

L’évaluation du woxx : X
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Im Kino: Barbie

In ihrem neusten Film stellt Greta Gerwig erneut eine Frau ins Zentrum, die mit gesellschaftlichen Erwartungen hadert. Anders als sonst geht es diesmal jedoch um die Plastikpuppe Barbie.

Gen Z kann mit Barbie herzlich wenig anfangen. (Copyright: Warner Bros)

Als vor ein paar Jahren bekannt wurde, dass Greta Gerwig die Regie eines Films mit dem Titel „Barbie“ übernehmen würde, war das, gelinde gesagt, eine Überraschung. Die US-amerikanische Filmemacherin, Drehbuchautorin und Schauspielerin hatte sich bis dahin mit anspruchsvollen Charakterstudien über unangepasste Frauen einen Namen gemacht: Die Protagonistinnen von „Frances Ha“ (2012), „Lady Bird“ (2017) und „Little Women“ (2019) hadern allesamt mit den Erwartungen, die sowohl ihr Umfeld als auch die Gesellschaft an sie stellen. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Les algues vertes

Si les rôles des protagonistes bénéficient d’une belle incarnation, cette adaptation d’un roman graphique dénonçant la prolifération des algues vertes liée à l’agriculture intensive en Bretagne reste très sage, voire bucolique, dans son scénario et sa réalisation. Un manque de tension cinématographique (contrairement au récent « Goliath ») qui fera réserver le film à celles et ceux qui ne connaissent pas bien le dossier.

L’évaluation du woxx : X
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Im Kino: Indiana Jones and the Dial of Destiny

Von Anfang an gab es berechtigte Zweifel daran, ob „Indiana Jones and the Dial of Destiny“ ein guter Actionstreifen werden würde. Nicht nur weil der vorangegangene Teil der Reihe ein Flop war und Hauptdarsteller Harrison Ford mittlerweile 80 ist: Regie führte diesmal nicht Steven Spielberg, sondern James Mangold. Das Endprodukt aber weiß zu überzeugen: „Dial of Destiny“ ist unterhaltsam, spannend und ästhetisch ansprechend – auch wenn weniger Verfolgungsjagden der Qualität sicher nicht geschadet hätte.

Bewertung der woxx: XX
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Dans les salles : Il sol dell’avvenire

Nanni Moretti livre dans son nouvel opus un autoportrait fictif doux-amer, piqueté d’humour et gonflé d’amour du cinéma. Un film réjouissant, même si reparti bredouille de Cannes.

Le cinéma est mort, vive le cinéma ! Nanni Moretti s’envole vers de nouvelles images. (Photo : Sacher Film/Fandango/Le Pacte/France 3 cinéma)

Et si croire encore au cinéma pouvait être placé en parallèle avec croire encore au communisme ? C’est ce que semble se demander un Nanni Moretti dopé à l’autofiction lorsqu’il se met en abyme dans la peau d’un cinéaste : Giovanni, son personnage, tourne un film d’époque. Un cirque hongrois y est accueilli par une section romaine du Parti communiste italien, juste avant la sanglante répression soviétique à Budapest en 1956. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Plus que jamais

Les scènes entre Vicky Krieps et Gaspard Ulliel prennent une couleur étrange – curieusement inversée par rapport à l’écran où c’est la femme qui se meurt – lorsque l’on connaît le destin tragique de l’acteur. Mais le film se repose trop sur elles pour étonner vraiment, dans un récit au parfum de déjà-vu. La partie norvégienne, au contraire, propose une complexité psychologique motivante. Bjørn Floberg l’alimente de ses non-dits, pour former avec l’actrice luxembourgeoise, finalement, le vrai duo du film.

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Dans les salles : No Hard Feelings

Mine de rien, cette petite comédie « romantique » d’été aborde les sujets très contemporains de l’accaparement de l’immobilier d’une charmante station balnéaire par les riches, des parents hélicoptères ou de la rencontre de l’amour dans une société compartimentée. Certes, pas au point de les approfondir et avec une mise en scène parfaitement lisse, mais le duo de protagonistes se révèle très sympathique. Un divertissement assumé de bonne facture.

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Im Kino: Blue Jean

In „Blue Jean“ folgt das Publikum der Sportlehrerin Jean durch ein dunkles Kapitel queerer Geschichte: 
die Einführung der Section 28 in Großbritannien, mit der die Verbreitung homosexueller Inhalte verboten wurde.

Viv (links) und Jean (rechts) führen eine glückliche Beziehung, wären da nicht Jeans Existenzängste aufgrund der Section 28. (Quelle: imdb.com)

Die Sportlehrerin Jean (Rosy McEwen) verheimlicht ihre Homo-
sexualität auf dem Arbeitsplatz, stößt im Alltag wiederholt auf Homofeindlichkeit und riskiert mit ihren Unsicherheiten die Beziehung zu ihrer Partnerin Viv (Kerrie Hayes). Druck ist in „Blue Jean“, dem Spielfilmdebüt der queeren britischen Regisseurin Georgia Oakley, allgegenwärtig und spiegelt damit die Zeit, in der die Handlung stattfindet. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : L’amour et les forêts

 

À une histoire de couple qui met en valeur de façon assez systématique, au fond, l’engrenage de la violence répondent une réalisation et une photographie soigneusement étudiées, avec quelques moments magiques, comme celui où le film bascule dans la comédie musicale pour mieux sombrer ensuite dans l’effroi. Virgine Efira et Melvil Poupaud sont remarquables d’intensité.

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Dans les salles : L’ultima notte di Amore

Si tout dans ce film sombre − dans tous les sens du terme − rappelle les polars des années 1970, y compris la musique de Santi Pulvirenti qui sonne comme du Ennio Morricone, on ne s’y ennuie pas, au contraire. La distribution épatante, Pierfrancesco Favino en tête, ou la réalisation fiévreuse d’Andrea Di Stefano, qui sert notamment une scène d’action haletante dans un tunnel, captivent l’attention. Un passage de témoin réussi de la mafia italienne à la pègre chinoise pour le contrôle de Milan, avec l’émotion en prime.

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Dans les salles : The Little Mermaid

Le film cherche à cocher de manière bavarde et démonstrative toutes les cases des thématiques sociétales actuelles, de l’écologie à la décolonisation en passant par l’égalité des genres, pour contrer les relents passéistes du conte originel. Les séquences subaquatiques, plutôt sombres, ne sont pas vraiment un régal pour l’œil. Il n’empêche que la sauce musicale prend bien, que le deuxième tiers en forme de comédie romantique à l’atmosphère caribéenne est plutôt agréable, et surtout que la nouvelle venue Halle Bailey compense son jeu timoré par une voix enchanteresse. Si l’on a aimé la première version, on ne sera pas trop déçu. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Plan 75

Au moyen d’une photographie en clair-obscur qui évoque un quasi-reportage, Chie Hayakawa juxtapose les histoires dans un Japon vieillissant qui a décidé de proposer la fin de vie volontaire à ses seniors. Le rythme est contemplatif, la mise en scène au cordeau : résultat, une fable d’anticipation glaçante − mais pas dénuée d’espoir − sur le traitement de la vieillesse dans une société qui a cessé de valoriser l’expérience.

L’évaluation du woxx : XXX
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