Sur les planches : Les misérables

Le chef-d’œuvre de Victor Hugo en une heure chrono ? C’est possible au Théâtre national du Luxembourg, où une Isabelle Bonillo en verve fait valser Jean Valjean, Thénardier, Cosette et les autres avec l’aide précieuse du public. Une revisite plus profonde que sa brièveté ne le laisserait penser.

Isabelle Bonillo, seule comédienne sur scène… (Photos : Bohumil Kostohryz)

Le 11 janvier dernier, au Théâtre national, l’ambiance était un peu à la salle de classe. Ouvrage emblématique des cours de français, « Les misérables » avait attiré en majorité un public lycéen, contrastant avec celui des « usual suspects » qui écument les premières habituellement. mehr lesen / lire plus

Sur les planches : Chanson douce

Sur la scène du Théâtre national, le Théâtre ouvert Luxembourg propose une adaptation du roman « Chanson douce » de Leïla Slimani. Une production particulièrement soignée que vient compléter une interprétation convaincante, dans une dénonciation des pressions qui s’exercent dans le monde d’aujourd’hui sur les femmes, qu’elles s’occupent de leurs propres enfants ou de ceux des autres.

Photos : Bohumil Kostohryz

Sale temps pour les productions théâtrales luxembourgeoises : la semaine dernière, on apprenait que tant « Chanson douce », dont il sera question ici, que « Juste la fin du monde », le spectacle du Centaure au Kinneksbond, devaient décaler leurs premières. mehr lesen / lire plus

Théâtre : Les frontières d’hier à aujourd’hui

Que se passe-t-il dans la tête d’un frontalier qui se rend chaque jour ouvrable dans un autre pays pour y travailler ? Jean Portante donne sa version dans un monologue scénique au TNL, en cultivant ses thèmes favoris.

Prisonnier volontaire d’une frontière ou prêt à la franchir ? Jacques Bonnaffé interprète « Frontalier ». (Photo : Bohumil Kostohryz)

Les frontières reflètent des conflits caducs ou de vieux accords inadaptés aux réalités actuelles. Partant de cette arbitraire restriction de la liberté de mouvement, qui irrigue l’ensemble de son œuvre, Jean Portante offre un monologue en forme de récapitulation de son travail d’écrivain : ce personnage au volant de sa voiture qui traverse la frontière luxembourgeoise, qui discourt sur cette migration de son père de l’Italie vers le grand-
duché – laquelle aurait bien pu s’arrêter en France –, c’est évidemment un peu lui. mehr lesen / lire plus

Théâtre : Masques dans la salle et sur scène

La saison théâtrale reprend enfin. Au TNL, « Objet d’attention », coproduction avec le TOL, pose un regard sur la maltraitance des enfants en jouant à cache-cache avec le public et les protagonistes.

Une passion dévorante qui va déboucher sur un drame, mais lequel exactement ? (Photo : Bohumil Kostohryz)

À l’entrée dans la salle du Théâtre national, on ressent un double plaisir : d’abord, cette sensation de rompre un jeûne de théâtre imposé par les circonstances sanitaires, avec des saisons interrompues en plein élan ; ensuite, la contemplation d’un vaste plateau où l’on découvre un décor sur deux étages, chose évidemment impossible dans l’antre du Théâtre ouvert Luxembourg. mehr lesen / lire plus

Musique contemporaine : L’amour, toujours l’amour

Si le bouillonnant festival Rainy Days a clôturé son édition 2019 le week-end dernier, la musique contemporaine joue les prolongations au grand-duché ces vendredi et samedi au TNL, avec « Love & Jealousy », un diptyque d’opéras d’Albena Petrovic. Deux belles découvertes en perspective.

Tout est prêt pour un nouveau weekend musical contemporain : la répétition de « Love & Jealousy » mardi dernier au TNL. (Photo : Lucilin)

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle y a pris goût, Albena Petrovic, à ce genre toujours délicat pour compositrices et compositeurs que constitue l’opéra. Et il y a de quoi : en juin 2016, elle avait frappé fort en proposant « The Dark », la première œuvre contemporaine interprétée dans les casemates de la capitale. mehr lesen / lire plus