Après une amélioration au sortir de la pandémie, l’indice de la qualité au travail s’est à nouveau dégradé ces deux dernières années, constate la Chambre des salariés (CSL), qui a divulgué l’étude Quality of Work Index 2024, ce 26 février. Seules 54,3 % des personnes interrogées (résidentes et frontalières) se disent satisfaites dans leur travail en 2024, un indicateur en baisse régulière depuis la publication de la première enquête en 2014. Les résultats varient selon les professions (les cadres sont davantage satisfait·es que les ouvrier·ères) et les domaines d’activité. L’insatisfaction affecte particulièrement les salarié·es aux horaires atypiques ou encore ceux et celles qui travaillent dans le commerce et l’Horeca. Soit des secteurs dont le gouvernement veut libéraliser les horaires de travail, exposant leurs employé·es à davantage encore de risques sociaux-professionnels. Pour nombre de personnes, l’insatisfaction au travail est source de souffrances physiques et mentales, entraînant notamment des troubles du sommeil chez près d’un tiers des sondé·es, parfois des dépressions et des burnouts. Pour cette édition 2024, la CSL et l’Université de Luxembourg, qui mènent conjointement l’étude, se sont associées au Centre national de prévention des addictions pour mettre l’accent sur la consommation d’alcool, de médicaments et d’autres substances sur le lieu de travail. 49 % des personnes présentent un risque allant de très élevé à modéré quant à un mésusage de l’alcool, de loin la substance la plus consommée dans le cadre professionnel. Un résultat qui ne donne pas forcément envie de trinquer.
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