La commission Pana (voir article Thema de ce numéro) n’était pas la seule délégation internationale à s’enquérir de l’économie luxembourgeoise cette semaine. Hasard du calendrier, c’était aussi le moment du passage annuel de la délégation du Fonds monétaire international (FMI), qui analyse et donne des recommandations aux gouvernants. Les deux intervenants du FMI, Erik De Vrijer et Peter Breuer, ont d’abord donné quelques bonnes notes au Luxembourg, dont la croissance et l’emploi restent assez forts pour mériter des notations « triple A » par toutes les agences, ce qui serait un gage pour l’avenir, qui comme toujours est assez sombre. « Les perspectives du Brexit et la politique américaine instable risquent d’impacter le modèle luxembourgeois », selon De Vrijer. Mais l’implémentation de règles de transparence pourrait aussi être dangereuse, selon le FMI, qui a également exposé ses craintes par rapport à une crise du logement au grand-duché. Les panacées n’étonnent pas non plus : relever l’âge de la retraite, accroître les taxes sur les propriétés et sur l’écologie, diversifier l’économie et continuer la croissance – un air de déjà-vu qui peut se traduire politiquement par : « Continuez comme ça ! »
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