C’était une des dispositions les plus critiquées par l’ADR dans la nouvelle loi sur la nationalité, en vigueur depuis mars : celle qui autorise les résidents qui vivent depuis plus que 20 ans au pays à obtenir la nationalité en suivant au moins 24 heures de cours de luxembourgeois. Déjà à l’origine une sorte de concession aux vaillants linguistico-identitaires, cette règle ne saurait pourtant calmer les ardeurs de Fernand Kartheiser. Le député populiste de droite a voulu savoir du ministre de la Justice et de celui de l’Éducation nationale combien de personnes avaient profité de cette mesure et comment se dérouleraient ces cours – mais surtout quelles seraient les conséquences si un étranger osait les sécher. Dans leur réponse, les ministres estiment que plus de 50 pour cent des demandeurs ont déjà acquis au cours de leur résidence un niveau satisfaisant de luxembourgeois et qu’actuellement 125 personnes suivent les cours dispensés à cet effet par l’Institut national des langues (INL). Concernant les candidats qui ne parlent pas la langue, les ministres constatent avec satisfaction que leur motivation est grande et que souvent ils prendraient volontairement sur eux de suivre bien plus que 24 heures de cours. Quant au nombre d’acquisitions de nationalité par cette option dans les communes, il est de 253.
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