PUNK: Les chariots en délire

La Kulturfabrik démontre qu’elle ne suit pas les chemins ultra-commerciaux de ses acolytes Rockhal ou Atelier en programmant un des groupes phares du ska/punk américain : Mad Caddies.

Non, vous ne les rencontrerez pas au supermarché, mais à la Kulturfabrik, le 2 mars.

Leur nom est programme : fous et légèrement politiques. Les Mad Caddies sont les dignes représentants d’une scène punk US qui ne se laisse pas charrier par les vagues de hype, mais demeure une institution malgré soi. A leurs débuts en 1995, les Mad Caddies étaient un groupe punk plutôt comme tous les autres : originaire de Californie, les membres alternaient le surf, les répètes et les saouleries. Ce n’est qu’en 1996 qu’ils décident de prendre la chose au sérieux et de s’enfermer dans une grange pour vraiment travailler leur style et enregistrer un premier disque. Grand bien leur en fût : l’album « Quality Soft Core » tomba dans les mains d’un certain Fat Mike – bassiste et chanteur des légendaires NOFX – et il les emmena directement sur son label nommé Fat Wreck Records, LE label punk US. Ce qui n’est pas mal du tout, surtout parce que figurer au palmarès près de groupes-phares comme Rise Against, The New Bomb Turks ou encore Rancid est un vrai challenge pour un jeune groupe. En plus, les veinards n’ont pas besoin de se poser des questions d’éthique, ni craindre que leur major va leur couper les vivres.

Ainsi il reste beaucoup de temps pour faire des tournées, écrire des chansons et surtout se bourrer la gueule. S’il est vrai que les Mad Caddies ont une réputation un peu sulfureuse, cela ne les empêche pas d’innover dans leur genre. Dès leurs débuts, on a senti un penchant vers la musique ska et roots reggae. Mélanger le punk rock à ces styles n’est certes pas nouveau, mais les Californiens vont encore plus loin en intégrant dans leur musique des éléments de jazz, style la Nouvelle-Orléans. Avec ce mélange assez incongru dans leurs bagages, ils font le tour du monde depuis pas mal d’années, et se font toujours autant plaisir que vers leurs débuts.

En avant programme, les Luxembourgeois de The Disliked chaufferont la salle avec leur ska-punk frais, jeune et bien connu du public.

A la Kulturfabrik, le 2 mars.


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