Après quelques années d’absence discographique, les fous furieux de Clean State délivrent leur nouvelle salve sonique au doux nom évocateur « Dead Angel Factory ».

woxx: Cela fait un petit bout de temps que Clean State existe. Racontez-nous un peu votre histoire.
Twiggy (batterie) : En fait, nos origines remontent à 1994, Mackel (guitare) et moi, sommes les deux seuls survivants de la formation d’origine. Par contre, la base du line-up actuel date de 2002 avec l’addition de Marcel au chant. Ensuite Phil (basse) nous a rejoint en 2006 et Christian (guitare) n’est arrivé que cette année.
Marcel : On est un groupe de metal moderne aux influences death et trash metal.
Malgré tous ces changements de line-up, le groupe s’appelle encore Clean State. Pourquoi n’avez-vous pas changé de nom et tout recommence à zéro ?
Twiggy : On a jamais splitté, donc tout s’est fait naturellement. Seulement, il y a eu un phénomène de va-et-vient à l’intérieur de la formation, tandis que certains arrivaient, d’autres partaient et ainsi de suite. On joue toujours dans la même salle et on a ce projet en commun qui n’a pas changé depuis des années qui consiste à se faire plaisir. A part en 2003, où nous avons mis en place la formation actuelle, le groupe a toujours continué, il a juste évolué avec le temps, et aujourd’hui nous présentons notre premier album dans cette formation.
S’agit-il d’un concept album ?
Marcel : En effet, il existe un concept derrière « Dead Angel Factory ». Tout l’album est basé sur les tueurs en série. Mais, on a essayé d’éviter de tomber dans les clichés relatifs au genre et de mettre en avant les aspects négatifs de ces tueurs, leur psychologie.
Twiggy : On a essayé d’éviter la glorification de ces tueurs pour se concentrer sur leur psychologie afin d’éviter les clichés inhérents au metal extrême.
Marcel : Certains morceaux sont basés sur des gens bien précis. Mais, mis à part deux morceaux, on a évité de donner des pistes directes sur le contenu des morceaux. On a fait beaucoup de recherches sur le sujet et on a surtout essayé d’écrire sur la psychologie de ces personnes, ce qui les pousse à commettre de tels actes plutôt que sur leurs actes.
Vous vous êtes pris comment pour composer cet album ?
Marcel : En fait les chansons sont un concentré de ce qu’on a fait entre 2003 et maintenant. On a entièrement enregistré, mixé et produit cet album. Le mastering a par contre été fait aux Cutting Room Studios à Stockholm en Suède par Hakan Akesson qui a notamment travaillé avec In Flames et Soilwork.
Point de vue influences, quels groupes citeriez-vous ?
Marcel : On a des influences très différentes. Vu nos différences d’âge, nous n’avons pas forcément tous le même « background musical ». On écoute tous des choses différentes mais il y a bien sûr quelques références sur lesquelles on se retrouve tous comme At the Gates, In Flames, Soilwork ou bien encore Lamb of God.
Quels sont vos projets pour le futur ?
Twiggy : Bien sûr, on aimerait jouer le plus possible à l’étranger. Trouver des contacts pour jouer plus souvent et trouver un label pour être distribués. Ce nouvel album c’est surtout pour nous une carte de visite afin de nous faire connaître et de pouvoir jouer le plus souvent possible.
Release Party le 7 novembre à la
Rockhal avec Deadlock (D), Cypher (NL)
et Abstract Rature (L)
Plus d’infos : www.cleanstate.lu,
www.myspace.com/cleanstate