« Albert Santer, le dernier volontaire de la Guerre d’Espagne encore vivant, vient de nous quitter à l’âge de 90 ans ». C’est ainsi que débute le communiqué de presse des Amis des brigades internationales du Luxembourg pour commémorer le dernier résistant de la première heure contre le fascisme. Jeune homme précoce, il avait 17 ans quand il comprit que le destin de l’Europe se jouait en Espagne républicaine, agressée par les hordes de Franco. L’adolescent Albert Santer faisait preuve d’une compréhension politique qui dépassait de loin celle des gouvernants de son pays. De retour au pays, lui et ses camarades n’étaient pas les bienvenus : ils avaient contrevenu à la loi du 10 avril 1937 qui interdisait aux citoyens luxembourgeois de participer à la guerre d’Espagne. C’est ainsi que l’on traitait les antifascistes sous l’ère obscure de Joseph Bech. Et il aura fallu attendre 2002 pour qu’ils soient enfin réhabilités. Alors qu’actuellement, c’est en Pologne que les pendules marchent à rebours. Un député du parti bigot et réactionnaire des frères Kaczynski a déposé un projet de loi visant à supprimer la modeste pension accordée aux survivants des anciens combattants d’Espagne du bataillon « Jaroslaw Dombrowski ». C’est petit, laid et réactionnaire. Comme les jumeaux Kaczynski.
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