La nouvelle a moussé à travers les médias tel un tsunami de bière : la brasserie de Diekirch pourrait bel et bien être sauvée. Ce qui voudrait dire que toute la mobilisation populaire, les tonnes de courriers aux rédactions, les questions intéressées des députés et les interventions pathétiques des ministres plus ou moins concernés auraient payé. Vraiment ? A y regarder de près, l’annonce faite ce mercredi par la brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch parle surtout d’un nébuleux consortium d’investisseurs qui souhaitent conserver l’anonymat. On se demande alors quelles seront leurs intentions une fois le deal passé et les terrains de la brasserie rachetés par les investisseurs pour être loués à la brasserie de Luxembourg ? Si un jour ou l’autre, la brasserie devait malgré tout déclarer faillite, ce serait sûrement un grand gain pour ce consortium. De plus, le plan prévoit toujours de ne plus employer les personnes responsables de la logistique. Même si les responsables parlent encore d’un « plan de maintien dans l’emploi », il ne faut pas fermer les yeux devant l’évidence : un peu moins de la moitié des employés Diekirch devra quitter son entreprise. Au moins, l’honneur national est sauf !
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